Jeudi 28 Mars 2024
ISTRES
Samedi, 18 Juin 2022
co18ph
 
Triomphe de Carlos Olsina pour son alternative au terme d’une corrida marquée en outre par quelques occasions perdues….
 
4/5 d’arène, temps chaud, vent par moments. Six toros de Jandilla plus un sobrero du même fer (1bis) venu remplacer le titulaire qui s’est brisé d’emblée la pointe de la corne droite. Dans l’ensemble, le lot a permis aux trois diestros de s’exprimer grâce le plus souvent à leur noblesse juste altérée parfois par une pointe de faiblesse. A l’évidence, ils auraient dû laisser davantage d’oreilles dans leur esportón, mais la ferraille en a décidé autrement, comme une malédiction qui à l’heure de vérité s’abattait sur le Palio !
 
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Brisée tout de même au dernier moment par le toricantano qui sauva ainsi l’honneur et qui put savourer devant ses nombreux partisans une bien sympathique sortie a hombros pour sa première corrida de toros…
 
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Manzanares : silence et saluts.
 
Pu18h
Paco Ureña : silence puis saluts depuis le callejón.
 
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Carlos Olsina : saluts puis deux oreilles.
 
Manzanares se fit remarquer sur quelques détails face à un castaño oscuro qui baissa trop rapidement pavillon. Entière au second coup. Avec la cuarto, préservé à la pique, l’Alicantino exécuta quelques séries magistrales, bien dans son corte, comme des morceaux choisis extraits des meilleurs livres, avant de perdre hélas tout crédit avec l’estoc.
 
Paco Ureña débuta avec un jabonero préservé au cheval. Il brinda ensuite une faena agréable à Bernard Marsella, mais lui aussi a été trahi par les aciers. Bis repetita, avec le quinto après avoir composé quelques estampes méritant un meilleur sort, mais il connut à nouveau la mésaventure d’une conclusion médiocre.
 
Et Charles dans tout ça ? Après avoir subi la désillusion d’un toro de la cérémonie se brisant un piton, il brinda à ses parents et son jumeau la faena de la cérémonie, se faisant remarquer sur plusieurs séries bien enchainées, mais inaugurant hélas par la suite la série des malédictions d’une conclusion par entière trasera suivie de trois coups de verdugo. Avec celui qui fermait le bal, le Biterrois allait réussir le desquite, mettant le feu d’emblée avec pas moins de notamment quatre largas arrodilladas. Le ton était donné et Carlos fit bien comprendre qu’il allait jeter tout son cœur dans la bataille. Ce qu’il fit par enchainements d’autant plus relevés que le bicho recela un bon fonds de caste. Et comme ce coup-ci la lame tomba rapidement le fauve, le néo-matador pouvait légitiment manifester une joie sans retenue, à l’image de celle de ses « partidarios ». Aqui, aqui, es Bésiers !!!
 
bez18h
 
Matin. ¼ d’arène dans la poêle à frire. Ordre de passage modifié par le départ prématuré de Christian Parejo qui toréait le soir-même à Palos de la Frontera. Cinq novillos d’Espartaco et un (5) de Jalabert donnant un jeu inégal, assez souvent âpre. 
 
cp18h
Christian Parejo :  oreille et saluts de despedida.
 
jm18h
Jorge Martínez : oreille et silence.
 
rm18h
Raquel Martín : vuelta et silence.
 
On retiendra surtout les oreilles coupées face aux deux premiers par Christian Parejo puis Jorge Martínez, le protégé de Tomas Cerqueira et celui de Ruiz Manuel affichant tous deux des arguments attestant de leur capacité à s’imposer. Ce fut plus compliqué par la suite pour Parejo, sévèrement accroché par un manso, puis Martínez qui au terme d’une faena brindée à Bernard Marsella remarquée par son sérieux et ses ganas, en termina d’une entière après trois pinchazos. Quant à Raquel Martín, disons que la protégée de Cristina Sánchez réalisa quelques bons passages à son premier, avant d’éprouver plus de difficultés avec l’ultime qui ne la ménagea pas sur un violent tampon ayant au moins le mérite de montrer que Raquel n’était pas du genre à perdre la face avant d’avoir jeté toutes ses forces dans la bataille. A mettre bien sûr à son crédit.