| PATRICE |
| Dimanche, 29 Mai 2022 | |||
 Mobilisation générale…
« Jamais tant de gens n'ont dû autant à si peu » (« Never was so much owed by so many to so few »)
Winston Churchill.
25 juin 1972.
Ce jour-là.
A St Sever.
Simon.
Alain.
Christian.
Frédéric.
Dominique.
François.
Jean-Louis.
Lucien.
Amor.
Michel.
Eric.
René.
Ramón.
Jean-Claude.
Jean-Marie.
Marc-Antoine.
Bernard.
Moussa.
Patrick, le plus jeune.
Et Denise Amelia, l’aînée.
Inscrivaient leurs prénoms
Dans l’histoire.
De la tauromachie.
Française.
Sortant.
Des maquis.
De la Vidourlenque.
De la Crau.
De la Camargue.
Et de la Vaunage.
De Nîmes.
Et d’Arles.
La veille.
Ils étaient partis.
Et.
Furtifs.
Avaient voyagé.
De nuit.
Comme.
Des guérilleros.
Ce 25 juin 1972.
Dans les arènes.
De St Sever.
En sautant en piste.
Pour revendiquer leur existence.
Et en donnant une passe.
Avec le drapeau tricolore.
 Au quatrième novillo.
D’origine Guardiola-Soto.
Celui du « Mito ».
Torero vénézuélien.
Tous.
Sont entrés dans la légende.
Celle.
Des toreros français.
Le procès-verbal de l’acto.
Rédigé par le lieutenant de gendarmerie Anselme Allemand.
Qualifiera
La révolte.
«Intrusion de spectateurs sur la piste des arènes ou le calleron (sic) pendant une course de toros, la personne soupçonnée est « l'association des toréadors français ».
Mais omettra.
De mentionner.
Les insultes.
Les coups.
Les capes et muletas.
Disparues.
Et les interminables.
Garde à vue.
L’anecdote.
Dira aussi.
Que trente-six ans.
Plus tard.
Le 20 août 2006 dans les mêmes arènes.
Patrick Laugier, qui avait quinze ans lors de l’expédition.
Présentera lors de la novillada concours 100% française.
Un de ses toros du fer de « Piedras Rojas ».
Et que le novillo s’appelait «Espontaneo» !
Marc Antoine Goïta Romero et quelques amis.
Ont voulu faire revivre l’histoire.
C’est bien.
Très bien
Très.
Très bien.
Ce sera le jeudi 2 juin (ouverture au public à partir de 15h).
A l’hôtel Atria, à Nîmes.
Ce sera.
49 ans, 11 mois et 7 jours après.
Casi.
Medio siglo.
Affiches.
Photos.
Documents.
D’archives.
Articles.
De presse.
Rappelleront.
L’épopée.
Tous les guérilleros.
Tous les maquisards.
Seront
Là.
Avec eux seront également.
Les souvenirs.
Ceux.
De la lutte.
Aussi.
En cette veille.
De début de Feria de Pentecôte.
Où Juan
Léa.
Solal.
Et Rafael.
Feront.
Le paseo.
N’oublions pas
Que si cela est en 2022.
C’est beaucoup.
Grace à ceux du 25 juin 1972.
Et qu’il.
Importe
De donner à cette.
Evocation.
Les couleurs d’une.
Mobilisation générale.
Pour un hommage à une circonstance.
Dans l’allégresse.
D’un lleno bleu, blanc, rouge.
Hasta la bandera.
Ce sera.
49 ans, 11 mois et 7 jours après.
Ce sera le jeudi 2 juin (ouverture au public à partir de 15h).
A l’hôtel Atria, à Nîmes.
Et ce jusqu’au lundi soir.
Patrice Quiot
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