| PATRICE |
| Jeudi, 31 Mars 2022 | |||
 Quelques aphorismes taurins qu’il est utile d’avoir en poche (Ou comment faire le beau à Paris quand est évoquée la corrida)…
 Quelques conseils sur les bonnes pratiques en la matière :
Ce n’est pas trop difficile à retenir.
A raison d’une paire par jour, en une semaine et demie l’affaire est entendue.
Ne vous prenez pas la tête pour la prononciation dans la mesure où votre public n’y comprendra rien.
Pareil pour le sens qui, bien évidemment, sera intraduisible.
Essayez plutôt de vous concentrer sur la mise en scène.
Choisissez l’endroit.
Un dîner dans un restaurant vegan, un thé au «Deux Magots» ou un brunch dans un hôtel particulier de la rue de Bièvre par exemple.
Choisissez vos interlocuteurs.
Une paire de DRH à la barbe naissante, un nombre égal d’influenceuses french manucurées, un écologiste de La Charité sur Loire en catogan, allergique au gluten et friand de tofu, ainsi qu’un avocat en costard Smalto et aux lunettes en écaille représenteraient l’échantillon parfait.
Restez discret, parlez peu.
Suscitez ainsi des interrogations.
Ne vous goinfrez pas.
Considérez discrètement l'étiquette du pinard avec l’affectueuse attention d’un fin connaisseur.
Placez l’aphorisme au bon moment.
Incantatoire et complètement décalé par rapport au sujet de la discussion, il n’en prendra que plus de saveur.
Privilégiez un faux naturel et une naturelle inspiration.
Prenez exemple sur les interviews de ces actrices grandes et blondes qui, sur un plateau de télévision, disent n’avoir eu aucune difficulté à entrer dans la peau d’une vieille pygmée !
Ecarquillez bien les yeux qui doivent obligatoirement farfélèger.
Mettez les lèvres bien en avant, un peu comme le fait Emmanuelle Béart.
Regardez le ciel et joignez les mains en laissant entrevoir un léger bracelet brésilien en laine de couleur.
Faites-en sorte d’avoir la paupière humide quand vous en aurez terminé.
Si un entraînement quotidien devant le miroir de la salle de bain est certes recommandé, vous verrez ça ne mange pas de pain et ça marche presque à tous les coups.
Dans cet esprit et dans ce corte, ci-dessous quelques aphorismes qui devraient faire l’affaire :
“Los toros son la fiesta más culta que hay hoy en el mundo. ”
Federico García Lorca
“Cuando uno elige jugarse la vida, también tiene el derecho de elegir otras cosas. ”
José Tomás
"Se torea a compás, como se baila y se canta, a compás, pero también como se vive, o ha de vivirse, a compás."
Rafael de Paula
« Es moral lo que hace que uno se sienta bien, inmoral lo que hace que uno se sienta mal. »
Ernest Hemingway
« Acheter une place de corrida vous donne un seul droit : Celui de vous asseoir. »
Bernard Salignon.
« Existe una identidad entre el amor y el arte, en ninguno de los dos cabe la voluntad. »
Juan Belmonte.
« Las broncas se las lleva el viento y las cornadas se las queda uno. »
Rafael “El Gallo”
« Se torea como se es. »
Juan Belmonte
« Soy un íbero y si embiste la muerte yo la toreo. »
Gabriel Celaya
« La verdad del toreo es tener un misterio que decir y decirlo. »
Rafael Gómez 'El Gallo'
« Para torear bien hay que olvidarse del cuerpo. »
Juan Belmonte.
« Si yo fuese dictador en España, prohibiría las corridas de toros ; como no lo soy, no me pierdo ni una. »
Ramón Pérez de Ayala
« El único músculo importante en el toreo es el corazón. »
Victoriano de la Serna
« Para ser figura del toreo hay que tener cabeza, arte, valor y, además, saber dormir en los coches de cuadrillas. »
José Carlos Arévalo
“Clásico es lo que no se pué hacé mejón.”
Rafael el Gallo
“Perfecto es lo que está bien arrematao.”
Rafael "El Gallo».
Datos
L’aphorisme, en grec aphorismos, du verbe ἀφορίζειν (« définir, délimiter »), est une sentence énoncée en peu de mots — et par extension une phrase — qui résume un principe ou cherche à caractériser un mot, une situation sous un aspect singulier.
Par certains aspects, il peut se présenter comme une figure de style lorsque son utilisation vise des effets rhétoriques.
Patrice Quiot
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