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BÉZIERS
Samedi, 06 Février 2021

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Communiqué de la FCTB en réaction à une initiative des anti-corridas...

La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB) vient d’apprendre que des anti-corridas ont l’intention de manifester dans les jours qui viennent devant les Arènes de Béziers. Ceci afin d’obtenir notamment la fermeture de l’École Taurine de Béziers, l’interdiction des corridas aux mineurs...

La FCTB tient à rappeler que l'éducation culturelle des enfants - avec celle dispensée par l’Éducation nationale - appartient aux parents dans le respect de la Loi,  et celle-ci autorise à toutes et à tous, quel qu’il soit, d’assister aux spectacles tauromachiques… Aucune étude à ce jour, aucun fait divers n’ont été apportés démontrant qu’assister à une corrida pouvait engendrer « des risques pour le développement psychique des enfants, leur empathie et leur sens moral » comme l’écrivent les anti-taurins.

Mieux ! concernant les écoles taurines, le Conseil d'État a débouté une association anti-corrida (Conseil d'Etat, arrêt n°423647 du 4 octobre 2019), qui menait combat contre les écoles taurines en faisant sien le jugement de la Cour d'appel administrative : «  En l'espèce, le CRAC Europe n'établit pas, en l'absence notamment de la production d'une étude scientifique détaillée et complète, que l'enseignement dispensé, tel qu'il ressort des pièces du dossier et qui vise à perpétuer non seulement une pratique traditionnelle faisant l'objet d'une dérogation légale, mais également d'autres pratiques taurines dépourvues de maltraitance animale, serait contraire à l'intérêt supérieur de ces enfants, ainsi qu'il a été dit au point 6, ou de nature à exercer sur leur santé ou leur moralité une influence nocive. »

Aujourd'hui, les dangers pour le psychisme et l’équilibre des enfants ne sont ni les écoles taurines, ni la présence à une corrida, ni une visite d’un élevage de taureaux de combat... mais plutôt les effets et conséquences de la pandémie : licenciement, chômage des parents, revenus amputés, fermeture des lieux de loisirs, confinement... sans oublier les violences médiatiques de certains jeux vidéo…"