La prolifique trajectoire d’Enrique Bernedo « Bojilla », banderillero puis apoderado, racontée par Jacques Durand...

Si on n’a pas peur du pléonasme, mais ques¬tion pléonasme on craint degun, on dira que c’était un grand escogriffe. Grand par la taille, grand par le talent, grand par ses histoires, grande gueule aussi, grand et prestigieux pour ce qu’il incarnait : le modus vivendi taurin comme exaltation de la vie de bohème et le torero comme avatar du héros picaresque. Et toujours bien habillé, donnant du usted et regrettant le temps des Hispano-Suiza comme coches de cuadrilla : « On y voyageait moins bien que dans les fourgonnettes d’aujourd’hui, des fourgons mortuaires, mais c’était plus torero ! »

Il était né en 1927 à Grenade où il a maintenant une rue à son nom...

Cliquez ICI