Vendredi 29 Mars 2024
Fortes, Desierto, Luque, Batán, Tentadero, Pablo Romero…

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Luisito de nouveau sur la brèche avec un nouveau poulain…

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L’un s’en va et l’autre arrive… En effet, peu de temps après le divorce entre Emilio de Justo et Ludovic Lelong « Luisito", ce dernier n’est pas resté longtemps assis…

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A présent, Luisito gèrera la carrière de Fortes, le Malagueño ayant dû interrompre cette dernière tempoprada afin de soigner une vilaine blessure à la cheville comptant bien se relancer... Suerte à ce nouveau tandem !

DESIERTO

Ni Roca Rey (pour sa première actuacíon) ni Castella (hier) pourront exposer la réplique du Christ de Pachacamilla sur leur cheminée.

Les fameux escapularios d’or et d’argent seront remisés car pour cette année, c’est niet. Pas de trophées à personne.

« Sans toros qui donnent du jeu, il n’y a pas de corrida valable » titre Gómez Debarbieri dans le journal « El Comercio » ce matin.

En 74 éditions de la feria et en 40 de la création de l’Escapulario de Plata distinguant le meilleur toro, c’est seulement la 6ème que le prix n’est pas décerné.

Le Río Rimac, qui peut se traduire en quechua par le « fleuve qui parle », commence vraiment à déblatérer et l’aficion locale commence vraiment à se lâcher. Selon Antonio Aranbari abonné des arènes et fidèle spectateur de Valencia et Madrid, l’aficion péruvienne est en totale perdition alors qu’elle peut paraître avec l’avènement de Roca Rey et de Galdós en plein essor.

La Casa Torero, organisation mexicaine, menée par un cartel d’hommes dont les fonds financiers semblent poudreux, n’est là que pour blanchir. L’oncle Roca Rey, seule caution locale visible de cette empresa, ne fait que monter une feria pour son neveu.

Une féria très chère, avec un ticket d’entrée minimum à 70 euros et culminant à 480. Quand on sait que le Smic est à 250 euros, ça fait une chicha, un pisco et un cuy (ragondin).

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Heureusement que l’organisation est au profit de la Casa de Misericordia locale.

Les ganaderos locaux sont à la rue et ceux qui produisent sont ceux de la plata (comme eux du ladrillo en Espagne). Pour avoir assisté à un tentadero chez El Rosario et vu une vache qui serait allée directement au matadero chez nous, le ganadero, tout sourire nous fit savoir qu’il la conservait. Vaya pena !

Pas étonnant que les frangins Puga aient disparu du circuit. La sélection est souvent synonyme de déjection.

A cela s’ajoutent les conditions économiques qu’exigent les matadors espagnols, qui ne semblent pas venir ici pour acheter des bonnets andins.

Si un secteur des gradins d’Acho semble imiter le tendido 7 de Madrid à l’aide de crécerelles et autres sifflets, ces corridas attirent la boboetude riche des quartiers de Miraflores, Barranco ou San Isidro qui viennent là pour se montrer et passer un bon moment.

Baldomero Cáceres, journaliste, acteur de théâtre, entremetteur de paillettes de toros entre l’Espagne et le Pérou avoue, malgré son devoir de réserve, que la chose taurine va mal au Pérou malgré les apparences de développement des férias. « A cause du temps passé dans les embouteillages, le mauvais réseau routier, le coût pour se déplacer et le temps à y consacrer, les aficionados sérieux du pays ne se déplacent plus vers Cutervo, Cajamarca, Chota où se déroulent des corridas intégrales et de fait, la jeune génération n’apprend plus rien des toros. »

En 2007, lors de notre premier voyage ici même, nous avions trouvé une aficion sérieuse qui s’articulait autour de 3 ou 4 familles (Puga, Simpson, Roca Rey, Aramburu…). Aujourd’hui, nous repartons du pays en nous disant que la fiesta du côté d’Acho… ce n’est pas le Pérou promis !

(Jean-Charles Roux)

LUQUE

Nouvel apoderado pour Daniel Luque…

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Après la séparation avec Robert et Jean-François Pilès, Daniel Luque vient d’officialiser son a ccord avec Carlos Zuñiga hijo qui désormais gèrera sa carrière pour une durée indéterminée…

BATÁN

Après les rumeurs d’une réouverture, les choses se précisent du côté de la Venta del Batán, à de la Casa de Campo, où l’on entrevoit notamment le retour des tentaderos et becerradas pour de jeunes aspirants.

En effet, grâce à l’action d’Enrique Martín Arranz, des jeunes de plus de seize ans pourront participer à un certamen, avec sélections les 14 et 15 décembre.

Des tentaderos auront lieu courant janvier, avec le 18 une sélection du Bolsín de Ciudad Rodrigo. Les tentaderos de machos auront lieu le mois suivant.

Au total, ce sont plus de 70 vaches et 16 novillos qui seront toréés au cours de 17 rendez-vous qui seront publics…

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« Tauromaquias Integradas », maitre d’œuvre de cette initiative, a souhaité rendre hommage à Joselito El Gallo pour les 100 ans de sa mort et de la présentation d’Ignacio Sánchez Mejías à Madrid, deux diestros aux valeurs correspondant bien à ce que ces responsables veulent véhiculer…

TENTADERO

L’Union Taurine Nîmoise et le Cercle Taurin de Caveirac vous proposent le samedi 7 décembre à 15h, à la ganadería Barcelo, Mas de Sire à Quissac, la tienta d’un toro de 4 ans (provenance Ángel Luis Peña) offert par le ganadero de La Suerte. Il sera tienté par Solalito.

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Participation : 5 €.          

En entrant dans Quissac au premier feu rouge (pour info direction Clinique...).

L’itinéraire sera fléché à partir du feu rouge. Le Mas de Sire se trouvera sur votre gauche…

(Communiqué)

PABLO ROMERO

Dernier Jeudi des Artistes de l’année à l’Espace Pablo Romero…

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