| Conrado |
| Vendredi, 28 Janvier 2011 | |||
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Conrado Abad est maletilla. Et torero. Conrado a 84 ans… Aujourd’hui, à Ciudad Rodrigo, une journée taurine est donnée en honneur de tous les vainqueurs des « Bolsín » - que Conrado a remporté en 1963 - et plus généralement à tous ceux qui munis d’un seul baluchon parcourent les chemins dans l’espoir de trouver quelque opportunité… Parmi eux, « El Eterno Maletilla », Conrado Abad, qui aura droit à un hommage particulier. Connu et aimé de tous, Conrado est l’incarnation parfaite de ces derniers romantiques, de ces fous de toros. Il a côtoyé les plus grands, comme le Cordobés et El Viti, et à sa manière, jouit d’une grosse cote de popularité. Sauf que lui, les toros ne l’ont pas nourri ! Ou plutôt si, parce que finalement ils ont rempli sa vie passée à parcourir les routes, les ganaderías, les « festejos populares », affichant toujours une personnalité reconnue dans tout le Campo Charro. L’époque a changé, certes, mais quelque part, même s’ils sont globalement plus choyés que ce qu’a pu l’être Conrado, il reste pour eux un exemple, un modèle. Comme la plus grande des figuras. Parce qu’au fond, il peut être fier d’être parvenu à quelque chose qui ne court pas forcément les rues : réaliser son rêve. C’est aussi ça être torero, non ? Deux vidéos pour illustrer ce propos, la première montrant Conrado lors d’un festejo et l’autre, de piètre qualité, rappelant la cornada qu’il a subie en 2008 et qui lui a laissé quelques séquelles au niveau des lombaires. Depuis, Conrado a du mal à assouvir sa passion.
A moins qu’aujourd’hui, poussé par son aficion débordante, il y aille de quelques passes lors de la becerrada programmée pour cet aréopage de maletillas qui ne sont pas tous les jours à pareille fête. Qui sait…
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