Jeudi 18 Avril 2024
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Samedi, 19 Août 2017

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Triomphe de Solalito qui est sorti a hombros après avoir coupé deux oreilles des bons novillos de Blohorn…

Beau temps, ¼ d’arène. Quatre cinq novillos de Blohorn bien présentés et donnant du jeu à divers titres la plupart. Vuelta posthume au quatrième (le premier de Solalito). Le ganadero a fait la vuelta avec Solalito au quatrième et cinquième.

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El Péré ayant décidé d’arrêter, il est tombé du cartel, les organisateurs décidant que le meilleur novillero serait invité à lidier le dernier novillo.

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Tony Martins (légers applaudissements) a ouvert la séance pour un  combat équestre qui l’a vu très motivé, avec des résultats inégaux sur les poses de deux farpas, quatre banderilles et deux courtes. Las, deux rejons transversants ont altéré l’impression laissée.

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El Rafi (vuelta) a reçu une belle ovation aux banderilles puis a brindé à Pierre-Marie Meynadier une faena entamée avec élégance. Par la suite, il embarqua bien le novillo sur le côté droit sur plusieurs séquences ajustées, la gauche résultant plus inégale. Final plus encimista d’une faena prolongée à l’excès, la fin étant un peu moins évidente. Echec aux aciers.  

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Adam Samira * (saluts) revenait dans le ruedo saint-gillois après son succès de la veille pour le Bolsín. Il se montra décidé, certes, au cours d’un trasteo en mode bagarre dans lequel il y eut un peu de tout. L’apprentissage continue et Adam a montré par moments des gestes prometteurs pour la suite. Entière tendida.

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Solalito (oreille) s’est distingué au capote avec El Rafi sur une competencia au quite à l’issue de laquelle les deux ont été applaudis. Il a ensuite brindé à l’auditoire une faena entreprenante comprenant plusieurs passages harmonieux, même s’il y eut quelques turbulences qui auraient pu être endiguées par un peu plus de quiétude et de dominio. Mais Solal porte incontestablement en lui un bon concept du toreo. Un tiers après pinchazo puis entière.

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Avec le cinquième obtenu en tant que meilleur des trois, Solal brinda à sa sœur une faena débutée agenouillé au fil des planches puis comprenant des enchainements dynamiques à droite. Bien soutenu par le public, Solal s’illustra encore sur redondos rematés à genoux, finissant par bernardinas un trasteo qui lui valut un autre trophée, synonyme de sortie par la grande porte.

* A propos d'Adam, qui avait remporté la veille le IIIe Bolsín de Nîmes Métropole sous son patronyme, à savoir Adam Belaidi, il est à noter que dans le monde des toros il est appelé Adam Samira. Dont acte.

MIMIZAN

 Samedi, corrida des fêtes, presque plein. Six toros de Loreto Charro Santos

  Juan José Padilla: une oreille et une oreille après avis.  

Manuel Escribano: une oreille après avis et une oreille.  

Tomás Campos : une oreille après avis et deux oreilles après avis.

 Les trois matadors et le mayoral de l'élevage sont sortis en triomphe.

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 A l'issue du paseo, une minute d'applaudissements a célébré la mémoire d'Iván Fandiño et celle des victimes de l'attentat de Barcelone.

Ce fut une belle réussite à tout de point de vue. Il faut d'abord souligner la remarquable présentation du lot de Loreto Charro très charpentés et armés très sérieusement à l'instar du troisième. Le cinquième un ton au-dessous. Même si l'ensemble ne s'est pas distingué sous la pique, seul le sixième en pendra deux, il a donné un jeu spectaculaire sous les leurres: capes et muletas. Il y eut de la franche noblesse mais aussi de la complication, du vice, du danger, soulignés par des silences émouvants du public. Le quatrième était le toro de la course. Il alla de menos à más, terminant très fort.

Devant ce "Panojero" on vit les limites de Padilla, le Cyclone de Jerez cherchant plus les effets superficiels que la profondeur. Torero populaire - c'est une qualité -, Juan José peut être aussi populiste... par conséquent superficiel et un tantinet vulgaire. Il eut du mal à la mort et malgré un bajonazo obtint une oreille demandée essentiellement par son péon. Eso no ! Ce fut la seule fausse note du jour. Il avait auparavant parfaitement bien banderillé, faisant lever l'arène pour trois paires ajustées et sans chichi. Le tambour major s'éteindra trop rapidement pour que la faena prenne son envol. Padilla superficiel le tua bien et partit pour un tour de piste triomphal son drapeau de corsaire à la main. Ce type a un charisme extraordinaire... et le spectacle est là justement, même s'il n'est guère orthodoxe.

Beaucoup de sérieux et d'application dans la tauromachie de Manuel Escribano. Certes, il se ressent encore de sa gravissime blessure, on l'a vu aux banderilles, mais muleta en main, il n'a rien perdu de ses qualités. Il s'est arrimé comme à Madrid devant son premier : un client aux intentions peu claires. Il a su bâtir pierre à pierre un trasteo sérieux, sans jamais rien lui céder. Ce fut une dure confrontation et il gagna la partie. Le quatrième, soso, manquait d'expression, la faena du torero de Gerena en souffrit car il n'est jamais aussi bon que dans les combats rugueux. Néanmoins, il tua d'un estoconazo d'effet rapide et ce beau coup de rapière lui valut une récompense.

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 Gardons le meilleur pour la fin: la prestation remarquable de Tomás Campos; le Riojano héritant des deux toros les plus offensifs de la tarde - le premier, attention! un tio! Le jeune homme ne se dégonfla pas et avec beaucoup de sang-froid, sans jamais céder un pouce de terrain, il imposa sa loi. Au contraire de Padilla, sa tauromachie est élégante, fine, rythmée. Elle est aussi centrée: l'homme montant en permanence à la corne contraire. Toreo de verdad, semblable à celle du meilleur de Diego Urdiales - à ses côtés dans le callejón - avec plus de constance, de permanence car ce n'est pas une ou plusieurs séries plus ou moins isolées qui étaient proposées, mais un ensemble cohérent et, pour ce qui concerne son deuxième passage, un travail de haut vol, ciselé, sans déchet qui porta, par sa classe et son élégance, sur un public attentif et réceptif aussi à cette dimension artistique. En effet, la tauromachie de Tomás Campos par sa fermeté, son charme, son exigence, passe la rampe et porte sur les tendidos elle aussi. Le public mimizanais a su voir et il a fait preuve ainsi de maturité.

 A la sortie, on "avait la banane". Les organisateurs heureux d'avoir donné du bonheur aux gens. N'est-ce pas l'essentiel par les temps qui courent ?

 (Texte : Pierre Vidal-Corridasi / Photos : Jean-Michel Lamy)

BILBAO

Devant trois quarts d’arène et face à de bons toros, pour la plupart, de Capea, Pablo Hermoso de Mendoza et Andy Cartagena sont sortis a hombros.

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(Photo : Mundotoro - Manu de Alba)

Silence puis deux oreilles pour Mendoza et Cartagena, et silence puis oreille pour Léa Vicens.

MÁLAGA

Dans une Malagueta quasiment pleine et face à des toros de Núñez del Cuvillo faibles et manquant de race la plupart, le plus en vue a été Alejandro Tamlavante qui a coupé la seule oreille de la tarde à son second après avoir salué à son premier.

Sifflets et saluts pour El Juli et saluts puis silence pour Andrés Roca Rey.

La veille, pétard ganadero avec les Juan Pedro Domecq faibles et décastés. Saluts aux deux pour Francisco Rivera « Paquirri », son frère Cayetano et Ginés Marín. Pas de jaloux !

Voir le résumé de cette corrida en cliquant ICI

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(Communiqué)