Jeudi 18 Avril 2024
Tibo/Adrien, Madeleine, Aguascalientes, Procès, Torrito, Paluna…

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Mano a mano Tibo Garcia/Adrien Salenc très entretenu au Domaine Augé de Boujan…

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Vendredi dernier, le CT « Aficion » de Béziers avait invité les deux novilleros nîmois - eh oui ! - pour une amicale confrontation que j’ai eu le plaisir de présenter. Devant une salle des viticulteurs aficionados de la famille Augé père et fils qui avait fait le plein, nous avons abordé avec les mêmes questions l’historique de leur vocation, leurs premiers résultats, leur progression, et bien sûr, leur futur proche… et plus lointain.

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Avec notamment trois novilladas pour la tierce majeure française qu’ils constituent avec Andy Younes, la première à Samadet étant déjà passée, la seconde se profilant dans quelques jours, le dimanche de Pâques à Arles, et la troisième devant se dérouler à Boujan le 1er juillet, d’autres cartels concernant cette terna devraient être annoncés car il est assez rare pour notre France taurine d’avoir en même temps trois novilleros de ce niveau. Ceci étant précisé sans oublier ceux qui frappent à la porte, comme notamment Baptiste Cissé, Maxime Solera et Carlos Olsina qui à leur tour viendront afficher leurs prétentions…

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Pour démarrer la soirée, j’avais prévu de faire un flash-back sur leurs motivations premières lorsqu’ils étaient encore bien petits. Deux trajectoires différentes pour parvenir au même but : devenir torero…

Adrien : C’est parti un dimanche matin où j’avais assisté à une corrida de rejón. Séduit par l’ambiance, j’ai ensuite été imprégné de toros, d’autant plus que je me suis retrouvé au lycée dans la classe… d’Andy Younes ! Je me suis alors inscrit à l’Ecole Taurine d’Arles, mais rapidement, j’ai contacté l’administration du Juli pour intégrer la Fundación, à même pas 14 ans et sans parler l’espagnol ! Petit à petit, j’ai vraiment pris ça au sérieux et je me suis rendu compte que c’était ce qui me remplissait et que c’était le domaine pour lequel je m’exprimais le mieux. C’est pour ça que j’ai décidé de tenter le tout pour le tout et de partir à la Fundación El Juli où j’ai vécu durant tout mon apprentissage, à Arganda del Rey… où je suis d’ailleurs encore.

Tibo : Ma passion est venue de Jean-Baptiste Jalabert - Juan Bautista. J’allais chasser dans sa finca et un jour, je me suis dit qu’il faudrait que j’aille le voir. Je n’étais pas du tout dans les toros, et au contraire, j’en avais même très peur ! En 2009, j’ai vu un mano a mano entre Jean-Baptiste et Sébastien Castella, j’en ai éprouvé une émotion très forte, une impression d’avoir vu quelque chose de magique. En rentrant à la maison, j’ai dit à ma mère que je voulais m’inscrire à l’école taurine. Au début, ça l’a surpris, elle a même ri, connaissant ma peur des toros, mais en définitive, j’ai été inscrit à l’école taurine d’Arles. J’ai alors  toréé mes premières capéas, la première s’étant déroulé à Saint-Rémy, puis j’ai fait une année avec l’école de Béziers. Le problème, c’était les déplacements assez longs, aussi je n’y suis resté qu’une année avant de rejoindre le Centre Français de Tauromachie où je suis resté deux ans. Enfin, comme le créneau des écoles taurines ne me convenait pas trop car pour moi, je ne toréais pas assez, j’ai décidé de poursuivre mon chemin tout seul et je me suis alors tourné vers un apoderado indépendant, Serge Alméras. Il m’a alors observé après m’avoir mis dans la section Toreo de l’AFAP d’Hervé Galtier, puis nos relations se sont renforcées, il a alors commencé à m’accompagner jusqu’au jour où il s’est totalement occupé de moi…

Au niveau du cursus d’apprentissage, les deux novilleros ont ensuite précisé leur cheminement…

Adrien : Quand on y repense maintenant, mon départ était un peu une folie ! Parti si jeune à l’aventure, loin de chez moi, dans un pays que je ne connaissais pas, pas plus que la langue, sans ma famille, j’étais un peu livré à moi-même, alors que j’avais à peine treize ans et demi ! Je devais apprendre à assurer mon quotidien, préparer mes repas, laver mon linge, repasser, faire les courses, bref tous les travaux domestiques qu’un jeune de cet âge n’est pas forcément habitué à effectuer ! J’ai bien dû m’adapter, y compris pour l’apprentissage de la langue, mais je ne regrette rien car ça m’a permis de gagner rapidement en maturité. J’ai fait petit à petit ma place à la Fundación, au début tout le monde me regardait un peu de haut, mais je suis parvenu à me faire admettre, je suis allé à tous les tentaderos avec les autres élèves, y compris parfois avec le maestro qui est très impliqué dans sa Fundación. C’est un exemple pour la tauromachie et les jeunes toreros, et de l’accompagner au campo, de pouvoir sortir derrière lui et de mieux le connaître, c’est vraiment un privilège ! Aujourd’hui, comme j’ai débuté en piquée, je ne suis plus vraiment à la Fundación, mais je continue à aller m’y entrainer et de vivre à Arganda, à côté de l’école taurine. A l’époque, j’allais au lycée en début de journée et ensuite je m’entrainais. A présent, je ne vais plus au lycée et je m’entraine donc matin et après-midi, plus les courses et les tentaderos en fin de semaine. C’est vrai que la vie d’un torero, c’est vraiment au jour le jour, et il faut sans cesse s’adapter…

Tibo : Quand j’ai contacté Serge, j’avais déjà fait une dizaine de courses avec l’école de Nîmes. La saison s’annonçait plutôt bien, il avait contacté pas mal d’empresas et plusieurs courses étaient prévues. Hélas, de février à septembre, j’étais inactif par force, et en fin de saison, on avait fait que quelques tentaderos pour des remettre dans le coup en reprenant un peu le rythme.  Evidemment, ça a représenté pour moi une période de doutes, je ne savais pas si Serge allait continuer avec moi, compte tenu de cet accident et de ses conséquences, mais il m’a dit qu’on allait se battre ensemble pour remonter la pente. Du coup, au cours de cette année blanche, on a vu pas mal de novilladas depuis les gradins, ce qui m’a tout de même permis de garder quelque part le contact avec les toros ! Après ma reprise, c’est en 2015 que les choses ont vraiment bougé. J’ai fait 29 novilladas sans picadors, ça m’a permis de rattraper le retard perdu et de bien figurer dans le circuit. Conséquence de cette année réussie, je suis ensuite passé en piquée le 13 mars 2016 à Samadet et au cours de la dernière temporada, j’ai participé à neuf novilladas piquées.

La discussion s’est poursuivie sur leur propre conception du toreo à une époque où il est assez fréquent d’entendre que la plupart des novilleros récitent à peu de choses près la même leçon…

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Adrien : C’est toujours difficile de se définir, mais il est vrai  que le passage de l’eral à l’utrero m’a fait énormément changer ma manière de me comporter en piste car ça te demande des choses totalement différentes. Il faut donner un tour de vis à ton concept du toreo, avoir plus encore de concentration, d’où une évolution certaine dans l’apprentissage. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti car de par le comportement de l’animal, j’ai commencé à avoir des sensations que je n’avais pas connues avant. Après, tout dépend des influences. Les miennes sont les maestros qui m’ont dirigé à la Fundación, ils ont toujours voulu me corriger sur la technique, mais sans jamais toucher à ma personnalité ! Je pense d’ailleurs qu’il faut que chaque torero puisse laisser libre cours à sa créativité et son inspiration… J’ai reçu beaucoup de conseils techniques, et je continue à en recevoir, mais j’essaie de produire le toreo que j’ai dans ma tête, profond, lent, lié, qui génère de l’émotion, car je pense que c’est ce qui est fondamental. Quant aux banderilles, on m’a assez souvent reproché de moins les prendre, mais il faut savoir qu’il y avait des jours où je le faisais à contrecœur, alors que maintenant, je ne les pose que lorsque je me sens bien disposé pour le faire. Je pense que ça m’a permis de davantage poser ma tauromachie et dorénavant, c’est comme ça que je compte me produire, le second tercio devenant pour moi quelque chose d’exceptionnel !

Tibo : En non piquées, où l’eral bouge davantage, on nous demande d’être plus « bullidor », et on m’a justement reproché de ne pas être vraiment comme ça. Mais ça correspondait à ma personnalité, je n’ai jamais voulu en changer et aujourd’hui, je me rends compte que ça me convient encore mieux avec le novillo ! Je m’accorde beaucoup plus, je me sens davantage « a gusto » et sans rien changer, je parviens à le « vendre » plus facilement. Avec le novillo, de par son comportement, on peut toréer plus lentement, avec beaucoup plus de profondeur. J’ai toujours gardé cette ligne classique, sobre, relâchée, je ressens bien ce que je fais, et c’est comme ça que je veux m’exprimer face aux novillos…

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Concernant l’entourage, l’administration, chaque novillero a donné quelques éclaircissements…

Adrien : Dans mon cas particulier, c’est vrai que j’ai énormément toréé en non piquée grâce à la structure du Juli, mais quand tu passes ensuite en piquée, les écoles taurines ont alors fait leur travail et la gestion d’une carrière prend un autre tournant. Tu dois t’envoler de tes propres ailes avec les apoderados que tu as pu trouver en dehors de l’école. Moi, j’ai eu la chance que le jour de mes débuts en non piquée à Magescq, j’ai retenu l’attention d’Olivier Baratchart qui peu à peu a commencé à m’aider, sans trop vouloir s’impliquer au début, mais je crois que je l’ai convaincu au fur et à mesure de mes novilladas, et aujourd’hui, c’est mon apoderado avec Ángel Gómez Escorial qui était l’un de mes professeurs à la Fundación. Ils se partagent la gestion, davantage pour la France pour Olivier et l’Espagne pour Ángel. Plus précisément, Olivier s’occupe avant tout de l’administration, de trouver des contrats et des tentaderos, alors qu’Ángel, dont je suis très proche au quotidien et qui est celui qui me connait le mieux depuis mon arrivée à la Fundación, suit de près ma préparation, que ce soit au campo ou pour l’entrainement technique. Il y a aussi Rafael Cañada, qui est dans ma cuadrilla depuis que j’ai commencé en non piquée et en quelque sorte, on forme une petite équipe soudée, avec dans ma cuadrilla Rafael, Manolo del Reyes et Ángel, lorsqu’il sera libre, puisque outre sa fonction d’apoderado, il a décidé de passer banderillero. Concernant les picadors, j’ai trois ou quatre piqueros de confiance en Espagne, et j’ai aussi des français que j’essaie de faire tourner. Je sais que je vais être en confiance les jours des courses car ceux que je choisis sont reconnus pour être de bons professionnels et même des amis, ce qui est très important.

Tibo : La personne de référence pour la gestion de ma carrière, c’est uniquement Serge Alméras. Mais avec lui, on fait surtout le point à l’issue des courses. Après, en piste, mon banderillero de confiance est El Santo et Jean-Marie Bourret me conseille depuis les planches. Ensuite, chaque année, je vais m’entrainer quelques temps en Espagne et cette année, j’ai eu l’opportunité d’être suivi et conseillé par deux professionnels compétents durant trois mois. Durant cette période, on n’a pas eu la chance de pouvoir tienter, mais j’y retourne cette semaine pour participer à plusieurs tentaderos, alors que cet hiver, on a fait une intense préparation physique et ils m’ont aussi apporté énormément sur le plan mental, technique et artistique. L’an dernier, on m’a reproché de ne pas être assez varié, c’est pourquoi j’ai travaillé en particulier sur la diversité des suertes et j’ai essayé de trouver des choses qui me manquaient jusque-là… En cette période de préparation, je suppose que vous devez peaufiner surtout les points qui posent encore problème…

Adrien : Je travaille un peu tout, j’essaie d’étendre aussi mon répertoire et surtout de bien mettre en pratique tout ce que j’ai pu apprendre précédemment au contact du toro. Par ailleurs, ma préparation physique a été plus intensive car c’est un domaine qui m’avait un peu manqué la saison dernière. J’ai un préparateur physique à Madrid qui s’occupe de moi deux fois par semaine, et croyez-moi, j’en ressors lessivé ! Mais c’est ce que je voulais, dans le but de bien me sentir dans l’arène car pour cela, il faut être avant tout en pleine possession de ses moyens physiques. Sinon, concernant des points faibles à améliorer, mon talon d’Achille, c’est le maniement du descabello. Il faut s’entrainer sur un tronc d’arbre et travailler la précision ! De façon générale, j’aime bien aussi analyser mes prestations avec l’apport de la vidéo, ça permet de révéler certaines choses à corriger, c’est donc un outil très important. C’est un des gros avantages que l’on a par rapport aux toreros des époques antérieures ! Sans parler de la préparation mentale, avec la nécessité d’avoir beaucoup d’exigence envers soi-même…

Tibo : Il y a pas mal de similitude avec ce qu’a dit Adrien, mais en ce qui me concerne, pour avoir hélas perdu pas mal d’oreilles à cause de l’épée, j’ai passé beaucoup de temps à travailler le geste de l’entrée a matar. C’est donc un domaine où je souhaite être le plus efficace possible.  Le problème, c’est que ce n’est pas du tout la même chose avec un carretón ou un toro ! A Samadet, j’ai mis deux bonnes épées, mais ce n’est pas pour cela que je m’arrête de travailler. Puis, comme je l’ai déjà évoqué, je travaille beaucoup sur la variété, autant au capote qu’à la muleta. Sinon, c’est vrai que le physique et le mental sont très importants et l’un sans l’autre, il y a quelque chose qui clocherait ! C’est pour cela que je m’entraine quasiment tous les jours car c’est primordial lorsque l’on se retrouve ensuite devant le novillo…

Le premier rendez-vous important de la saison où vous vous rencontriez tous les trois pour la première fois a été Samadet. Une course diversement vécue, puis il va y avoir Arles et un peu plus tard Boujan. Votre impression ?

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Adrien : Je pense que ces rendez-vous avec mes deux autres compañeros représentent quelque chose de très positif pour l’aficion française car elle a besoin d’un  peu de renouveau et nous avons pas mal de choses à dire en tant que novilleros dans un ruedo. Nous avons des styles différents et je pense que chacun peut apporter quelque chose. Je remercie d’ailleurs Michel Bouisseren (présent dans la salle) qui nous a fait confiance pour nous mettre ensemble dans un cartel de sa feria de Boujan. Ces novilladas d’Arles et de Boujan vont susciter beaucoup d’attente, le public devrait répondre ces jours-là dans les arènes et je pense que nous allons tout donner pour triompher afin que les gens sortent contents. C’est un cartel qui me motive beaucoup, il y aura pas mal de competencia et j’essaierai d’être le meilleur, ce qui me parait un objectif normal dans une saine rivalité. 

Tibo : J’ai triomphé à Samadet, mais il est évident que je pense beaucoup à ce rendez-vous d’Arles. Depuis mes débuts en piquée, et hormis celles que j’ai pu obtenir par des concours, il a fallu que je me gagne les contrats les uns après les autres en prouvant à chaque fois pour influer sur les choix des organisateurs. Ce sera pareil cette année, c’est pourquoi j’ attache une importance primordiale à cette novillada de Pâques. Même si j’ai déjà quelques contrats pour la suite de cette temporada, de son résultat peuvent dépendre beaucoup de choses, car Arles est une arène importante et un triomphe pourrait avoir des retombées pour moi. Dans l’arène, il faut saisir sa chance, la competencia doit être saine, mais elle doit être présente…

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Revenant sur l’importance de l’entourage et du soutien que peuvent recevoir ces novilleros, ils ont évoqué la présence réconfortante d’une peña dont les membres les suivent et les encouragent…

Adrien : Je pense que c’est primordial et je me sens privilégié avec tous ces soutiens qui m’entourent. On a la chance d’avoir beaucoup d’adhérents, de participer à pas mal d’activités tout au long de l’année, on sent le soutien et la chaleur des aficionados qui sont avec nous et bien sûr, j’en profite pour remercier tous ceux qui sont autour de moi et qui croient en moi ! Je tiens à évoquer aussi le soutien matériel car être novillero a un prix, les trastos et costumes coûtent cher, et toutes les aides sont évidemment les bienvenues pour pouvoir continuer dans de bonnes conditions dans cette profession…

Tibo : La prochaine fois, tu me feras parler en premier !!! (Rires dans l’assistance, Tibo voulant dire par là que les propos d’Adrien pourraient être siens…). Bien entendu, c’est très important de sentir autour de sa personne  le cariño de pas mal de monde, dans et en dehors des arènes, et comme l’a précisé Adrien, l’aspect matériel est aussi primordial si on veut poursuivre l’aventure sans problèmes de ce côté-là, avec aussi l’organisation de fiestas camperas (Adrien précisant alors qu’en Espagne, pour des novilleros, c’était très rare, pour ne pas dire inexistant).

Quand on est novillero en piquée, on se retrouve sur la dernière marche avant d’accéder au podium… Pour clôturer cette rencontre, même si j’avais une petite idée de leur réponse, j’ai donc demandé aux deux novilleros si la perspective de l’alternative leur trottait dans la tête…

Adrien : Je ne vais pas vous mentir, j’y pense souvent. Il faut trouver le bon moment, celui où tu te sens prêt, même si ce n’est pas pour demain. Il faut avoir aussi l’avis de ceux qui s’occupent de toi, je ne sais pas si ce sera cette année ou l’année prochaine, ça dépendra évidemment du déroulement de ma saison et de ses résultats. Donc, en principe, je vais rester en piquée cette année, quant à l’arène, en tant que Nîmois, ce serait bien de prendre l’alternative dans ma ville natale ! Mais nous n’en sommes pas là. Il me manque encore pas mal de choses, et dans le toreo, rien n’est écrit d’avance, aussi, concernant le meilleur moment, c’est difficile à définir, sinon pour dire que c’est celui où tu as le plus d’ambiance, ce qui peut être au début ou à la fin d’une temporada. Quant au choix d’un parrain, vous vous doutez bien que c’est El Juli, pour tout ce qu’il m’a apporté et fait vivre. Le problème, c’est que j’ai peur qu’il gâche la fête en coupant le double d’oreilles que moi !!! (Nouveaux rires dans le public !)

Tibo : Comme l’a dit Adrien, il est évident qu’on y pense ! La novillada piquée n’est qu’un passage et l’alternative est un rêve. Mais ce rêve, c’est d’aller encore plus haut et non pas se contenter d’une cérémonie sans lendemains… Toutefois, cette année, je vais faire une saison entière en piquée pour pouvoir préparer au mieux le passage dans la cour des grands. Concernant l’arène, Nîmes, évidemment, mais une autre que j’aime beaucoup, c’est Dax…Avec qui pour parrain ? J’ai plusieurs toreros en tête, mais sincèrement, j’aimerais que ce soit avec Enrique Ponce !

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On voit que nos deux novilleros n’ont pas vraiment mauvais goût ! Pour l’heure, on leur souhaite beaucoup de chance pour leur confrontation d’Arles, et à Andy Younes aussi. Les trois méritent d’être pris en considération, autant par les aficionados que par les empresas, et bien sûr, on suivra de près l’avancement de leur trajectoire dans cette phase si importante pour leur avenir. Dans un futur proche, rendez-vous à Arles le dimanche 16 avril à 11h…

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Suerte a todos !

(Photos de la réception : Hugues Bousquet - Le Taure Roge)

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Voir la vidéo sur la présentation de la Madeleine 2017 en cliquant ICI

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PROCÈS

HYPOCRISIES, TRAHISONS ET AUTRES CONCOURS DE LÂCHETÉ POLITIQUE : LA ROBE NOIRE DESCEND DANS LE PRÉTOIRE

• L’abolition de la corrida votée par le Parlement Régional de Catalogne,

• Les atteintes portées à la Culture Taurine et son école taurine par la Mairie de Madrid,

• La position de l’État Français pour la gestion équivoque de l’affaire de la corrida au Patrimoine Culturel Immatériel de la France par son représentant du Ministère de la culture, révèlent diverses hypocrisie et lâchetés politiques des gouvernants mis en cause,

Par ces motifs, l’affaire est renvoyée devant le Tribunal de l’Aficion pour y être jugée.

Organisée en collaboration avec L’institut International de Droit Taurin (IIDT), cette conférence-réflexion est organisée sous la forme d’un procès fictif inédit auquel avocats du Barreau, magistrats, experts réputés, français et espagnols, ont accepté de prêter leur concours, leur talent et leur réflexion.

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A Nîmes, samedi 8 avril 2017 à 18h - Hôtel C.Suites**** Parc hôtelier - Ville Active

Conférence + verre de l’amitié = 10€

2ème partie : buffet dinatoire = 25€

Uniquement sur réservation.

RSVP : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

LA ROBE NOIRE est un cycle culturel du CERCLE TAURIN NÎMOIS.

(Communiqué)

TORRITO

Réception de Fabrice Torrito, mayoral d’Albaserrada, au Club Taurin de Pamplona…

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Cliquez ICI

PALUNA

La Ganadería la Paluna vous propose le samedi 15 avril, en matinée de la feria de Pâques en Arles, une visite guidée de notre élevage de taureaux de combat.  

Avec l'après-midi à 16h30, un cartel de luxe réunissant devant six toros de García Jiménez les matadors Juan Bautista, Manzanares et Andrés Roca Rey, comment démarrer au mieux cette journée ?

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Au Campo pour une ballade de plus de 2h avec rafraîchissement et grignotage au beau milieu des Toros ! À 15 minutes du centre ville d'Arles et 20 minutes de Nîmes, nous vous recevons à 10h du matin avec un café de bienvenue, et nous partons en remorque tractée à la découverte de l'élevage situé en bordure du Petit Rhône, aux portes de la Camargue...

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N'hésitez plus et réservez votre matinée avant de rejoindre la Feria d'Arles, et contempler cet animal sauvage qu'est le taureau de combat dans son élément naturel que nous lui offrons pour qu'il puisse s'épanouir et grandir dans les meilleures conditions possibles !

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Réservation au 0628430550 ou par Facebook à Vincent Ganaderia Paluna Fare.

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Prix par personne : 15€.

Vincent Fare Ganaderia la Paluna

Facebook: Vincent Ganaderia Paluna Fare

Mas d'Auzières Route de Fourques 30800 St Gilles

Tel : 0628430550

(Communiqué)