Dimanche prochain, les Prieto de la Cal seront à Vergèze pour la Feria du Rhôny…

Rappel de la programmation complète…

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ISTRES

Antonio López, « Casa Fermín », soutient le Feria d’Istres…   Cela fait 65 ans que les plus grands toreros se sont habillés chez lui. De Dominguín, Aparicio, Bienvenida, Ordóñez, Cordobés en passant par Espartaco, Manzanares, Capea, Paquirri ou Yiyo jusqu’à Tomás, Juli, Manzanares fils, Morante, Castella ou Bautista pour ne citer qu’eux, il aura donc côtoyé tout le “toreo”.

En effet, Antonio López, un des plus prestigieux “sastre” de l’histoire, n’a découvert les arènes d’Istres et sa féria que l’an passé quand “Joselito” envouta le public du Palio.

“Je garderai le souvenir des muletazos avec cette main relâchée”.

Mais cela fera quelques années qu’Antonio López avait entendu parler d’Istres par un groupe d’aficionados barcelonais. Il ne manque pas une année où l’affiche de la féria istréenne orne la magnifique vitrine de la calle Aduana où sont exposés caja, montera, zapatillas, medias...

Cette année, Antonio a souhaité soutenir symboliquement celle de 2015 par l’originalité, la créativité des cartels. “No es fácil dar 4 corridas tan divertidas y mi enhorabuena al ayuntamiento y a Bernard” (ce n’est pas simple d’organiser 4 corridas tant diversifiées. Félicitations pour la volonté municipale et à l’empresa).

(Communiqué)

RIBOULET

Vendredi dernier, Olivier Riboulet avait invité plusieurs toreros français à tienter ses machos. Tour à tour, Patrick Varin, Denis Loré, Morenito de Nîmes et Mehdi Savalli s’y sont collé, avec Rafi et Maxime Solera de second.

Un bon entrainement avant les proches échéances pour certains, et malgré les exigences de l’opposition, tous s’en sont bien tiré, mettant beaucoup de cœur à l’ouvrage…

Après le tentadero, j’ai eu l’occasion de discuter avec le ganadero qui s’est forgé une philosophie en phase avec les aléas de la conjoncture. Cet éleveur atypique qui appelle un chat un chat, tout en gardant son aficion, a entamé un redéploiement de ses activités rendu nécessaire par la mévente devenue chronique de ses produits.

Aussi, n’attendant plus grand-chose du milieu, ses toros finissent le plus souvent … en daube ou en pâté ! Aidé par son épouse qui se consacre à cette activité, il parvient ainsi à équilibrer son  entreprise et à maintenir sa passion pour l’élevage des toros…

« Le but de cette matinée était de montrer que depuis des décennies, dès l’époque de mon père, et malgré l’abattage de toros auquel j’ai dû me résoudre, l’esprit n’a jamais changé et qu’on persévère dans le même sélection.

Chaque fois, sur le troupeau de base, on met des reproducteurs Pedrajas dessus et on suit ce sang qui m’est cher et pour lequel j’ai consacré ma vie. Je ne changerais pour rien au monde cette ligne de mire en pensant que dans cette profession, il faut plus penser au futur qu’au présent et même si la corrida n’a jamais été aussi intéressante qu’en ce moment car les toros n’ont jamais été aussi bien présentés et braves et que les toreros ne les ont jamais aussi bien toréés, plane l’ombre menaçante des anti-corridas et si le monde taurin ne bouge pas plus que ce qu’il fait en ce moment, j’ai bien peur que tout cela s’arrête un jour !

Que ça s’arrête ou pas, je continuerai avec cette race, je ne suis pas aigri, mais j’ai décidé de vivre d’autres choses qu’uniquement par rapport au monde taurin. On a développé sur la ferme un atelier de découpe et de production de spécialités camarguaises à base de toro qui fait vivre ma famille et le troupeau, en espérant que les choses changent, que les politiques se bougent pour que la tauromachie soit vraiment acceptée et reconnue en France, pour mettre aussi en évidence les valeurs françaises et que les choses changent en notre faveur.

Pour le moment, ce sont les Espagnols qui commandent, ils font la loi et dirigent tout dans les affaires taurines à 98%, tout est fait à base d’échanges et ça devient un peu malsain !

Cela dit, si de manière anecdotique je peux sortir un lot de toros, je me ferai un plaisir et un devoir de bien le présenter. Mais quand tu passes trois ans depuis ma corrida d’Arles qui a pris vingt-quatre piques et a balancé quatre fois le cheval au sol, même s’ils avaient leurs complications de cinqueños car tu ne peux pas venir à Arles avec une corrida de juste quatre ans, tu ne peux plus compter là-dessus.

Ces trois dernières années, je n’ai pas vu une seule empresa franchir le portail, ne serait-ce que pour voir si j’avais des toros disponibles ! Ce n’est pas parce qu’ils sont trop chers, ce n’est pas plus parce qu’ils ont trop de cornes ou pas assez, c’est tout simplement parce que pour vendre des toros, il faut être organisateur de spectacles taurins ou apoderado d’un bon torero, dans un plan de « je te donne tu me donnes, tu me rends et je te rends » !

Il n’y a que comme ça que ça marche. Je n’ai pas honte de le dire car c’est la stricte vérité. Qu’est-ce qu’ils vont me faire maintenant ? A part de continuer à ne pas acheter mes toros, ils ne pourront rien me faire de plus ! »

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MADRID

Avec Feria TV, retour sur la bonne prestation du novillero Antonio Linares à Las Ventas…

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(Photo : Álvaro Marcos – Las Ventas)

SÉVILLE

Dimanche dernier, pour la deuxième course de l’abono dans la Maestranza de Séville, la novillada de Luis Algarra a donné peu de jeu au dernier tiers.

Tarde de « pinceladas » et de six silences pour Miguel Ángel León, José Ruiz Muñoz et Pablo Aguado.

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GALO

Suite à ses bonnes prestations de ce début de temporada, le jeune novillero franco-mexicain André Lagravère « El Galo » sera désormais représenté et apodéré par l’ex-matador Manolo Martínez, l’empresa Manolo García et le ganadero Marco Jiménez.

(Communiqué)

AFICION

RUEDO

Vic a une place particulière dans le cœur des aficionados,  mais beaucoup, par habitude, reflexe, ignorance, ou tout à la fois, n’y sont jamais allés !

On dit que seuls les connaisseurs…

Et pourtant Vic, au cœur du Gers, demeure depuis longtemps une des ferias les plus singulières tant par l’âpreté (et le mot est faible) sans concession de ses toros, la personnalité des toreros qui acceptent de venir, la détermination souriante des organisateurs, sans oublier la belle fête qui va avec…

Malgré tout et pour toutes ces raisons, on peut se poser la question quelque peu iconoclaste… en tout cas nous la posons (en forme de clin d’œil) : A quoi sert encore Vic ?

Pour y répondre et en débattre nous vous invitons à unm ano à mano Garzelli de Vic / Zocato de Pissos à la Monumental du Newton. Animateur sobresaliente : Felipe de la Mancha.

Le 29 avril 2015, paseo à 19h30…

Exceptionnellement, nous invitons expressément les espontaneos et autres contradicteurs de toutes obédiences à venir nous rejoindre dans le Ruedo et à participer activement aux débats.  

Merci de vous inscrire par mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.   Entrée 10 euros pour les adhérents et 15 euros pour les non- adhérents.  

Le verre de l’amitié est offert par l’UCTPR et les Vicois vous proposent à cette occasion une dégustation de foie gras… On ne peut pas leur en vouloir.

Pour lire le CR de la dernière Feria d'Arles, cliquez ici : www.ruedonewton.com

(Communiqué)

EVASION TAURINE

Vivez les ferias de Séville, Madrid, Jerez avec « Top Evasion »…

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