Quand une miurada en chasse une autre… et génère des questions…

En suivant hier la miurada qui clôturait la Madeleine 2014, en voyant des aficionados heureux, je ne pouvais pas ne pas penser au désastre du mois dernier à Nîmes. Avec une question récurrente, comment peut-il y avoir un tel fossé entre deux lots du même élevage ?

Avec leurs carcasses particulières, avec leur façon de réfléchir, avec encore le sentiment de danger incessant, on était hier en plein dans ce qu’on attend des toros de Miura. Qu’ils créent de l’émotion. Ce qui a considérablement fait défaut à Nîmes. Alors pourquoi tant d’écart dans le résultat, dans le ressenti ?

Même ganadería, même empresa, même catégorie de toreros, ceux qu’on appelle les valientes… et au final, pourquoi tant de différences dans la présentation, le comportement, la puissance, l'agressivité, l’intensité ?

A toutes ces questions, qui sont en fait la même, à ce qui restera pour moi une énigme, je n’ai évidemment pas de réponse. Juste une réflexion, à savoir que ça peut être une preuve que la corrida n’est pas une science exacte et qu’après un échec peut venir le beau temps. Histoire de maintenir le mystère…