Pour Iván Fandiño, c’était la première Puerta Grande à Las Ventas…

 Le maestro d’Orduña, qui a éclaboussé cette tarde de toute sa détermination et d’une torería faite d’engagement et de sincérité, ce qui lui a permis ces dernières années de se hisser en haut de l’affiche, au point d’en déranger certains.

Peut-être moins médiatique auprès du grand public, Fandiño fait partie des toreros les plus réclamés par l’aficion, par sa différence, son tempérament, sa façon de tout donner, sans retenue et avec un minimum d’artifices.

Et aujourd’hui, comme preuve de son entrega sans limites, il y eut ce geste fort de l’estocade sans muleta, une folie qui reprenait ce que faisait jadis José Antonio Galán, notamment à Pamplona…

Mais déjà, fort de ce succès qui va lui permettre évidemment d’asseoir encore un peu plus sa position, le Basque pense déjà au futur, très proche d’ailleurs, puisque dès vendredi, il se retrouvera dans ce même ruedo pour un autre challenge, la corrida de Jandilla avec Miguel Abellán et le Fandi. Et justement, s'il y en a qui sont Enfandilados, moi, ça fait déjà longtemps que je suis... Enfandiñado !!!

On ne peut évidemment que lui souhaiter de doubler la mise et bientôt, chez nous, à Nîmes, nul doute que ce triomphe madrilène aura aussi une répercussion sur l’attente - et l’accueil - de l’aficion pour la corrida du dimanche 8 juin où il afrontera à nouveau les Fuente Ymbro en compagnie de Juan José Padilla et Juan del Álamo.

Une affiche qui devrait monter en puissance à la taquilla… avec aussi le souvenir d’une tarde triomphale l’an dernier à Mont-de-Marsan devant ce même élevage. Trois oreilles et sortie a hombros au Plumaçon ! El Juli - une oreille - s’en souvient probablement encore …