Jeudi 28 Mars 2024
Céret, Pamplona, St-Paul...
Samedi, 13 Juillet 2013

 

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Sérieuse mais frustrante corrida de Cuadri…

Arènes pleines, temps chaud, ciel voilé. Six toros de Cuadri d’excellente présentation, charpentés et très armés, exigeants, donnant un jeu irrégulier, meilleurs les deux derniers. En définitive, à part Robleño qui a fait un effort, cette course est restée frustrante, voire un poil décevante.

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Uceda Leal : silence aux deux.

Fernando Robleño : silence et saluts.

Joselillo : silence et vuelta.

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Après une standing ovation pour Fernando Robleño, pour qui une plaque a été apposée à l’entrée de la plaza, Uceda Leal servit de bonnes véroniques de réception à un toraco qui alla trois fois au cheval sans grand brio. Suite médiocre au second tercio puis face à la faiblesse accusée de son opposant, ce qui limita sa charge, Uceda abrégea par entière d’effet immédiat Avec le quatrième, autre tercio lamentable aux banderilles avant deux piques sans style. A la muleta, succession de trapazos la plupart du temps face à un bicho réservé, puis pliage des gaules dans la difficulté puisque dix descabellos furent nécessaire après entière.

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Fernando Robleño brilla au capote lors de la réception de son premier, mais la prestation de son piquero en deux piques rectifiées puis de ses banderilleros, étaient loin de mériter la mention. Brindée à l’auditoire, sa faena débuta bien pour gagner le centre où Fernando instrumenta une faena irrégulière qui comprit quelques bons mouvements, surtout sur la rive gauche, mais sans pouvoir totalement enchaîner, le Cuadri se réservant de plus en plus. Deux pinchazos et bajonazo. Le quinto avait d’autres arguments à faire valoir. Rematant fort aux burladeros et brisant quelques planches au passage, il s’employa davantage sur le second puyazo. A la muleta, bonne entame en se ployant, Robleño faisant bien les choses, notamment à tribord où il signa quelques derechazos templés en baissant la main et en se relâchant, tout comme sur des naturelles données une à une avec justesse. Las, ce n’était pas son jour avec la ferraille et Fernando laissa échapper une oreille qui semblait à sa portée.

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Joselillo prit d’abord un client qui alla deux fois au cheval dans des assauts irréguliers d’intensité puis brinda au public une première faena appliquée dans son entame mais qui se désagrégea progressivement, à l’image de son opposant, les aciers n’arrangeant rien. Avec l’ultime, accusant 630 kilos sur la romaine, trois piques applaudies de Tito Sandoval puis début décidé à la flanelle avant suite en demi-teinte, entre beaux instantanés et muletazos électriques. Après un pinchazo, Joselillo s’engagea à fond et ressortit avec la taleguilla déchirée au niveau du triangle, apparemment sans rien de grave. Trois descabellos.

Les prix au meilleur picador sont restés desiertos.

En matinée, devant plus de trois quarts d’arène, six superbes novillos d’Hubert Yonnet plus un sobrero (2) donnant un jeu inégal mais toujours intéressant.

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Jesús Fernandez : silence et applaudissements.

Cayetano Ortiz : silence et aux deux.

Vicente Soler : oreille et deux vueltas après hold-up.

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Le public, au demeurant très nombreux, a souvent ovationné la sortie des Yonnet pour leur irréprochable présentation. Au final, le mayoral a fait la vuelta.

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Jesús Fernández s’est illustré au capote à la réception de son premier qui a pris trois piques, poussées les deux premières, la troisième en venant de loin. Tercio de banderilles médiocre puis brindis à Fernando Robleño, son trasteo s’avérant exclusivement droitier, le tout allant a menos avant entière. Avec le quatrième, Jesús montra encore de bonnes dispositions au capote et après trois piques d’intensité et de précision inégales, il brinda à l’assistance une faena volontaire composé de quelques passages estimables. Voulant trop en faire, il se fit remettre à sa place sur une velléité de circulaire inversée et dut revenir aux fondamentaux. Entière et deux descabellos.

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Cayetano Ortiz dut s’envoyer un sobrero du même fer au portemanteau impressionnant après que le titulaire ait été prié de réintégrer les corrales pour boiterie. Bon capoteo puis faena assez bien rythmée, mais manquant d’un poil d’engagement et de transmission, le bicho s’avérant dénué de classe. Trois quarts puis entière. Avec le cinquième, réception par bon enchaînement véroniques, chicuelinas et rebolera puis trois piques sans style et brindis au public. Bonne entame en se fendant et faena essentiellement droitière inégale d’intensité et d’écho, terminée par une agonie de bravo après entière. Ovation à la dépouille.

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Vicente Soler a été le plus en vue. Avec un bon sorteo, il se montra décidé à la réception de son premier qui brisa quelques planches au passage. Trois rencontres, puis ovation pour le novillero aux banderilles. Faena un peu à l’emporte-pièce comprenant toutefois plusieurs séquences volontaires et ajustées, notamment à bâbord. Entière d’effet immédiat. Avec l’ultime, qui prit deux piques, il banderilla à nouveau, sa faisant applaudir, puis brinda au ganadero Daniel Ramos une faena entreprenante de laquelle ressortirent d’excellents derechazos templés, se mettant le public avec lui. Entière au second envoi et pétition largement majoritaire non suivie d’effet. Etonnant, non ? (Voir chronique du jour : « Pourquoi ? »).

Pedro Itturalde a remporté le prix au meilleur piquero (1er novillo).

Avec Feria TV, voir le résumé de la novillada en cliquant ICI

PAMPLONA

Sortie a hombros de Juan José Padilla qui a coupé une oreille à chacun de ses adversaires de Fuente Ymbro, et d’Iván Fandiño qui a obtenu deux trophées à son premier. Applaudissements et saluts pour Miguel Ángel Perera.

Encierro de Fuente Ymbro mouvementé dans son ultime partie, les mozos formant un montón quasiment infranchissable pour la manade. Vingt-trois blessés, dont un gravement, par enfoncement thoracique et asphyxie.

Pour voir l’encierro, cliquez ICI

 

ST-PAUL

Triomphe de Louis Husson qui a coupé une oreille à chacun de ses erales de Bañuelos, contre une à Jean-Baptiste Molas à son premier.