Léa Vicens |
La belle aventure, depuis Nîmes en passant par l’Andalousie, avant de revenir… à Nîmes !!! Le 14 juillet, Léa Vicens fera sa présentation en France, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, et deux mois plus tard jour pour jour, elle prendra l’alternative à Nîmes, se faisant consacrer par celui qui a certainement le plus compté dans sa trajectoire, don Ángel Peralta, un grand maestro dans cette discipline. Depuis la Marisma, elle s’est forgé une technique et des objectifs qui progressivement l’ont conduit à entrer dans les cartels, montant en puissance cette année où la Maestranza de Séville l’a accueillie lors de la dernière Feria d’Avril. Une première étape vers la reconnaissance et la consécration…
Les débuts Comment et à quel âge vous est venue l’envie d’être rejoneadora ? Qui vous a soutenu et comment en êtes-vous venue à vous retrouver chez les Peralta ?
Quelles étaient au début vos activités chez eux ? Depuis le début, et maintenant encore, je travaille pour eux pour dresser leurs chevaux. Ils savaient que mon intention était de toréer et m'ont prévenue de la quasi-impossibilité de la chose. Petit à petit j'ai commencé à acheter des poulains sauvages pour les rendre toreros. A partir de quel moment vous êtes-vous sentie vraiment rejoneadora ? La formation Qui dirige votre entrainement ? Quel est le contenu de votre entrainement au quotidien ? Quelles sont les principales difficultés à surmonter ?
Pensez-vous avoir encore une marge de progression ? Dans quels domaines ? Comment pouvez-vous définir votre style ? Avez-vous des modèles ? La cuadra Combien de chevaux avez-vous ? Quelles sont vos principales montures ? Diluvio et Samurai de salida, Bético, Caramelo, Desafío, Gacela et Imperioso aux banderilles, Ardilla et Jazmín au dernier tercio, plus quelques poulains en cours de dressage. Samurai Le dressage est-il une des parties importantes de vos activités ? Comptez-vous étoffer encore plus votre cuadra ? Le public Comment avez-vous vécu vos premiers contacts avec le public ? Quels ont été les meilleurs souvenirs de vos premières étapes ? L'acquisition de « Gacela », mon premier cheval, qui est actuellement un des meilleurs de mon écurie. Les premières oreilles coupées, toutes les queues. La satisfaction de mes maestros lors de mes triomphes. Lorsqu'à trois reprises, des rejoneadores figuras ont voulu m'acheter mes chevaux (j'ai refusé, bien sûr !). Et aussi bien entendu, les félicitations sincères de professionnels reconnus, ainsi que toréer à la Real Maestranza de Séville !
A combien de courses avez-vous déjà participé cette année ? L’éclosion L’entrée à Séville a-t-elle constitué le principal tremplin de votre trajectoire ? Vos impressions sur cette course ? Toutes positives !
Avez-vous eu le sentiment d’avoir franchi ce jour-là une étape importante ? La France Que représente pour vous votre présentation en France le 14 juillet aux Saintes ? Marie Sara est-elle votre interlocuteur de référence en France ? Dans quelles arènes françaises allez-vous vous produire ?
L’alternative Etait-ce un rêve que vous mijotiez depuis longtemps ? Depuis quand y pensiez-vous ?
Ce cartel est-il celui dont vous rêviez ?
Comment êtes-vous accueillie dans le milieu professionnel ? Jazmín Et par le public ? Sentez-vous une différence entre cavalières et cavaliers ? La notoriété Sentez-vous une différence de comportement envers vous depuis vos débuts ? Gacela Le fait d'être connue et reconnue vous fait-il penser que vous avez réussi ? Les projets A part l’alternative, avez-vous d’autres projets pour 2013 ? Allez-vous continuer chez les Peralta ou pensez-vous vous installer dans votre propre finca ?
Cette finca d’où tout est parti et depuis laquelle, à force de travail, de volonté et de talent, elle est parvenue peu à peu à se faire une place dans la cour des grands. Qu’on lui souhaite, bien sûr, de fréquenter longtemps, tant son avenir semble prometteur. Enhorabuena y Suerte, Léa…
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