Jeudi 28 Mars 2024
Taurelle, Tendido Sud, Plaisance, Carcassonne, Café Toro, Mariou…
Jeudi, 27 Juin 2013

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Un passionné au milieu de ses toros dans les prés de Saint-Just…

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Parmi les ganaderos dits modestes, ce qui n’a rien de péjoratif, mais qui font partie de ceux qui par aficion se sont lancé dans l’aventure de l’élevage, figure Bernard Taurelle, qui depuis tout jeune, a vécu dans l’ambiance des toros, une passion qui lui est venue de son père, Robert, longtemps gardian salarié.

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Les chevaux, les taureaux… puis les toros, avec l’ambition de créer sa propre ganadería sur les terres de Saint-Just, commune située dans les environs de Lunel. Le rêve est devenu réalité en 1994 et depuis, Bernard Taurelle, aidé de ses deux fils et de son père, s’occupe régulièrement de son élevage en le conciliant avec son emploi dans une banque.

Petit tour du propriétaire en sa compagnie…

« On a toujours été aficionados aux corridas et un jour, quand j’étais encore jeune, j’ai dit à mon père que lorsqu’on sera à la retraite, si on doit avoir quelques bêtes, ce sera de race espagnole. On aimait tous les deux ce type de bétail et ça a vraiment démarré en 1994, on a mis alors quelques vaches sur la propriété, que mon père a achetée petit à petit.

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Il travaillait avec les chevaux et les taureaux Camargue, et il avait dans l’idée de prendre des toros espagnols quand il se retirerait. C’est parti avec quatre ou cinq vaches de Gallon, puis de François André, mais on les a ensuite éliminées pour se tourner vers des vaches de Patrick Laugier et ça a réellement commencé à partir de là, en 2006.

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Notre propriété fait une vingtaine d’hectares sur la commune de Saint-Just, nous avons procédé à quelques aménagements et maintenant, nous avons une vingtaine de vaches pour une dizaine de becerros par an, d’origine Marquis de Domecq et Dos Hermanas et un semental de Laugier.

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Cette année, nous avons sorti deux becerros à Saint-Gilles, nous en avons deux qui devaient être lidiés à Mauguio, mais la pluie ne l’a pas permis, et nous en avons deux autres pour Vauvert le 6 juillet.

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Il y a deux ans, en 2011, nous sommes allés à Sonnailler et nous avons remporté le prix de la Peña Juan Bautista et nous avions sorti aussi une course complète en 2008 à Gimeaux qui avait très bien fonctionné. C’était les premiers produits d’un semental que nous avions acheté à Patrick, d’origine Sánchez Arjona.

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Pour le moment, il faut être mesuré, on se cantonne sur la non piquée, d’autant plus qu’avec les conditions actuelles du marché, c’est tout de même moins risqué. Il faut asseoir les bases, surtout rester humbles, et c’est déjà très bien pour nous d’avoir tout vendu ! Je suis d’ailleurs conscient que ça ne se reproduira peut-être pas l’année prochaine, et d’ailleurs, j’en profite pour manifester ma totale solidarité envers mes confrères qu’on ne voit pas assez souvent sur les affiches…

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Pour l’an prochain, nous aurons encore une non piquée, il y en aura sept, soit pour faire une course, soit pour les séparer, comme cette année.

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Concernant l’élevage, je tiens à remercier vivement deux personnes, d’abord Patrick Laugier, sans qui rien n’aurait été possible, et si on fonctionne bien, c’est grâce à son travail de sélection. C’est un homme de cœur et surtout un ami.

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Ensuite, un grand merci aussi à Juan Bautista qui est venu inaugurer notre placita l’an dernier et qui depuis, vient avec Gilles Raoux pour tienter… »

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Remarquable travail de deux passionnés qui fourniront à Vauvert deux becerros le 6 juillet, avec deux autres de Jalabert pour un mano a mano entre Daniel Soto et El Diego. Suerte…

bt27lLes añojos pour l'an prochain...

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TENDIDO SUD

Emission ayant pour invité Christian Rossi, empresa de Châteaurenard, Didier Cabanis, empresa de Vauvert, René Abric,  responsable de Nîmes Métropole pour Agglo Toros, et le matador Marco Leal, avec notamment des sujets sur la Feria de la Pêche et de l’Abricot de Saint-Gilles, la présentation des Ferias de Châteaurenard et Vauvert, un retour sur la corrida de Dolores Aguirre à St-Martin-de-Crau et l’indulto de « Golosino », toro de La Quinta, à Istres…

PLAISANCE

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CARCASSONNE

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CAFÉ TORO

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MARIOU

Le Prix Feria 2013 attribué à JeanMichel Mariou pour son livre « Ce besoin d’Espagne » (Ed. Verdier)…
 
 Chaque année, depuis 2007, le prix feria est attribué à un lauréat pendant des fêtes de Millas. Ainsi, après l’écrivain Jean-Marie Magnan, le photographe Lucien Clergue membre de l’Institut, le peintre Claude Viala mondialement connu, André Viard le créateur de l’Observatoire des Cultures Taurines,  le journaliste Jacques Durand et  le philosophe Francis Wolff, le prix Feria 2013  sera remis par Christian Bourquin, président du conseil régional Languedoc-Roussillon à l'occasion de la 15° Feria du Livre de Millas, organisée par le Centre Méditerranéen de Littérature (CML) et le Comité d'organisation de la Feria de Millas.

Cette manifestation littéraire taurine battra son plein les 10 et 11 août prochains avec comme invité d'honneur Jean-Michel Mariou, lauréat du Prix Feria 2013. Le prix Feria sera remis en présence de Damienne Beffara, Maire de Millas, d'André Bonet, président du CML, et des membres du jury du prix présidé par Bernard Lopez. 

Jean-Michel Mariou est directeur littéraire chez Verdier. Il y publie Ce besoin d'Espagne, prix FERIA 213, dont il fait le journal de sa passion, de ses routes, de ses mémoires et de ses reportages et le journal de ses joies et de ses chagrins. Journal d'autant plus émouvant, exigeant, humble, qu'il procède d'un désir d'Espagne - selon l'expression de Dumas - que les garçons de la génération de Mariou, fous de politique et d'envie de changer la vie (l'immédiate après-guerre), bridaient avec la dernière énergie...

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                                                                   La passion du toro
 
Son livre, tout tricoté d'amour, de douleur et de complexité, est une des pièces les plus sereines à apporter dans trois siècles au débat taurin - anti-taurin. Nul prosélytisme, rien de pervers, la vie même, la beauté des taureaux. Des saisons, des châteaux en Espagne, des chemins de terre et les bizarreries de la mémoire...

Pourtant, désormais, le voyage en Espagne ne se fera plus sans le Mariou sous le bras ou dans le sac à dos.

À l’âge de quatorze ou quinze ans, lorsqu’on ouvre les yeux sur la vie, on a parfois un haut-le-cœur, et la certitude que, quoi qu’il arrive, on ne supportera pas ce chemin-là comme il se donne. Alors on se révolte, et on rêve. On devient musicien, peintre, alpiniste ou torero. On veut danser près du gouffre. On a compris que c’est dans cette brûlure-là, sur ce fil exact que rôdent les questions, les vraies. Et ceux qui ont choisi l’étrange route des toros se tiennent plus près des flammes que les autres.

La passion du toro, maître du campo ou de l’arène, nous jette sur les chemins d’Andalousie, des Landes ou de Camargue. Des processions de la semaine sainte sévillane à la folie des grandes férias, on croise ici tous ces rituels partagés où le sacré naît de la poussière que les hommes soulèvent.
 
Remise du prix  Feria 2013, samedi 10 août 2013 à 17h, Hôtel de Ville de Millas. Cette cérémonie sera précédée à 16h d'une table-ronde sur l'actualité tauromachique, animée par l'écrivain Yves Charnet, en présence de nombreux écrivains invités spécialistes de la tauromachie.

(Communiqué)

(Communiqué)