L’acte de décès d’un encaste est forcément un crève-cœur…

Bien sûr, la maladie le rongeait depuis longtemps, et même si quelques docteurs sont allés au chevet du mourant, on savait bien que la fin était inéluctable. Juan Sánchez Fabrés en est venu à cette extrémité avec pour unique alternative, soit le matadero, soit une dernière sortie, comme un baroud d’honneur.

Au passage, il a fallu que cette dernière tournée se déroule en France, avec certainement une aficion plus sensible à cette disparition. Le ganadero me l’avait confié il y a quelques temps et c’était pour lui un honneur d’assister aux ultimes combats dans une plaza de notre pays. Grâce aux efforts de quelques aficionados regroupés dans un collectif, Pedrollen, qui ont trouvé les fonds nécessaires par le biais d’une souscription.

Qu’ils en soient ici félicités.