Trois, le chiffre du jour à Madrid…

Il y a des jours comme ça où l’on a envie de raconter beaucoup de choses, puis tout se bouscule un peu, la fatigue, le tinto de Rioja, l’enchevêtrement des sentiments mêlés, au terme d’un journée bien remplie. Pour ma part, un Dos de Mayo qui me laissera quelques traces…

Trois, comme le nombre d’heures passées en compagnie d’Antonio, à la tête de la sastrería « Fermín », trois heures de réel bonheur, de magie, d’enchantement total, comme un privilège au milieu des costumes du Juli, de José Tomás, de Morante de la Puebla, de Talavante et (excellente) compagnie…

Trois heures à discuter, à interroger, à photographier, à en prendre plein les yeux, avec évidemment, en fin de compte, un futur reportage sur le site…

Mais trois heures aussi à Las Ventas, pour une corrida pas comme les autres… Et encore trois, comme le nombre d’oreilles coupées lors d’une goyesque qui a vu trois diestros, décidément encore trois, laisser la trace de leur entrega et de leur désir d’aller encore plus haut.

Et trois enfin, comme le nombre de couillons du service d’ordre qui ont dû se tromper d’époque, imbus de leur parcelle de pouvoir. A vrai dire, une espèce assez courante de nos jours, dans une arène comme ailleurs... Le genre de types qu’on voit parfois sous leur uniforme de pacotille et qui sous prétexte du devoir accompli, ont la conscience bien tranquille d’avoir fait chier le monde… De tout ça, je vous reparlerai… quand j’aurai un peu plus de temps… Hasta luego, amigos !