Vendredi 29 Mars 2024
Adalid/Sandoval
Mercredi, 20 Mars 2013

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Entre Javier Castaño et sa cuadrilla, un bel exemple d'histoire de famille…

Rencontrés à Arles lors de la soirée de « Torería » pour laquelle ils étaient conviés à recevoir plusieurs trophées, l’occasion était belle de discuter un moment avec ces deux membres éminents de la cuadrilla de Javier Castaño…

En effet, que ce soit le banderillero David Adalid ou le piquero Tito Sandoval, ce sont à leur façon deux stars du toreo, qui apportent ce supplément indispensable au bon déroulement de la lidia, tant appréciée des aficionados.

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Et comme il faut toujours un facteur déclenchant, disons que l’encerrona de Castaño devant les Miura à Nîmes aura été le révélateur d’une partition où chaque membre de l’orchestre a tenu son pupitre en virtuose….

Pour ces deux compañeros d’une équipe très soudée, il ne fait aucun doute que l’histoire ne va pas s’arrêter en si bon chemin, à l’image de la récente tarde de Castellón qui a vu Castaño sortir à hombros et sa cuadrilla fortement ovationnée, avec la musique lors des deux tercios de banderilles…

David Adalid

« Je pense que Tito sera d’accord avec moi, ce qu’il y a de bien avec Javier, c’est cette volonté de privilégier la lidia, de lui redonner tout son éclat, que ce soit à la pique comme aux banderilles. Je crois que nous y sommes parvenus, grâce aux qualités de chacun, notre volonté de tirer dans la même direction et une mentalisation que l’on retrouve dans le fait que non seulement nous sommes une cuadrilla, comme une équipe, mais avant tout, lorsque nous nous réunissons pour aller toréer, nous formons une famille ! Nous avons un excellent feeling entre nous et je crois que c’est quelque chose qui transmet quand on est dans le ruedo…

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En fait, pour revenir notamment sur la miurada de Nîmes, contrairement à ce que les aficionados peuvent penser, ce n’était pas préparé dans les moindres détails. Javier nous laisse libres de nous exprimer comme on l’entend selon les circonstances, et de fait, à chaque fois que c’et possible, nous laissons libre cours à notre inspiration pour donner le meilleur de nous-mêmes car je crois que le toreo est aussi affaire de sentiments, apportant ainsi notre touche personnelle aux opérations… Par exemple, à Nîmes, je ne savais pas en faisant le paseo que j’allais banderiller cinq toros ! Les choses sont venues au fur et à mesure du déroulement de la course, et ce n’est possible que parce qu’il règne une excellente entente entre nous… Lorsque la lidia se passe bien, je crois que tout le monde est gagnant, les toreros, l’empresa et les aficionados ! »

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Tito Sandoval

« Je partage totalement les propos de David et en ce qui me concerne, je fais tout mon possible pour redonner ses lettres de noblesse à un tercio qui, je pense, a tendance à être parfois négligé. Nous voulons tous sortir de la plaza avec la sensation du devoir accompli, chacun dans notre rôle, et notre meilleure récompense, c’est de voir les aficionados sortir heureux à l’issue d’une corrida !

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On ne peut pas toréer, ni piquer, tous les toros de la même façon, mais à chaque fois que je le peux, j’essaie de les mettre en valeur. Le fait de les faire partir de loin, c’est tout simplement ce que l’on fait dans le campo quand on veut les tester et ça donne une touche d’émotion supplémentaire à la lidia. Chez vous, les gens attachent beaucoup d’importance à ce tercio, et à chaque fois que c’est possible par les conditions du toro, j’essaie de piquer dans les règles pour donner encore plus de relief à la Fiesta… »

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N’oublions surtout pas leurs compañeros, car si David et Tito en sont les têtes de gondole, Fernando Sánchez, l’autre piquero, son homonyme à pied avec Marco Galán, sont aussi des pièces très importantes dans le puzzle. Autour de leur maestro, eux tous ont certainement de grands moments à nous faire vivre et ce ne sera pas le moindre intérêt de cette temporada. Suerte a todos…

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(Reportage complet dans le prochain numéro de "Planète Corrida"…)