Samedi 04 Mai 2024
Mouchoirs
Mardi, 12 Mars 2013

Castellón, une feria à faire pleurer, selon Enrique Patón…

« Il y a de quoi pleurer… Sur le plan économique, ça a été une de mes ferias les plus désastreuses ! »

On veut bien le croire, et quelque part, c’était un peu prévisible. Car la crise est là et bien là. Bien sûr, les empresas doivent espérer un sursaut, un élan, mais quand les poches sont vides, il ne faut pas s’attendre à une soudaine opulence…

La clientèle aisée ne suffit pas, ne suffit plus. Et derrière, ça ne suit plus. Après, on peut toujours ergoter sur les cartels, mais ni les affiches de vedettes, ni les « défis ganaderos » ont fait courir la grande foule. Et en plus, sans télé…

Le début de Valencia est aussi inquiétant. Un cycle de novilladas avec un tiers d’entrée, passe encore, mais pas plus de monde pour la corrida d’Adolfo, c’est plus surprenant. Logiquement, les Miura devraient mieux s’en tirer, puis les corridas de figuras en fin de cycle, reste que ça fait visiblement tirer…

Que faut-il donc pour tirer la Fiesta vers le haut ? Certains toreros, et non des moindres, semblent s’en préoccuper, multipliant les initiatives personnelles ou groupées, mais il faudra peut-être finir par considérer que les aficionados sont peut-être lassés d’une certaine routine et de cartels vus et revus. En un mot comme en cent, ils n’attendent qu’une chose, être surpris. Dans le bon sens du terme, évidemment.

Qualité, originalité, diversité… c’est urgent ! Sous peine de sortir les mouchoirs... ou de kidnapper José Tomás !!!