Jeudi 25 Avril 2024
Buvette
Dimanche, 27 Mai 2012

Un endroit stratégique où l’on entend un peu de tout…

Les jours de corrida à Nîmes, ça vaut parfois son pesant de moutarde, car si l’on veut avoir un éventail complet d’avis sur le même sujet, il n’y a pas meilleur endroit. Entre les éternels satisfaits, les éternels insatisfaits, les éternels indécis, les champions de la mauvaise foi et ceux qui n’ont pas fini de digérer leur rouille et cuver leur rosé, il y a de quoi faire… Et entendre !!!

Hier soir, après le solo de Castaño pour lequel personne de ma connaissance n’aurait misé le moindre billet, j’ai effectivement entendu de tout, allant de ceux qui m’ont certifié mordicus qu’ils n’avaient rien vu jusqu’à ceux qui prétendaient avoir assisté à la corrida du siècle, avec bien entendu toutes les nuances intermédiaires…

Tout cela me conforte dans ce que j’ai toujours écrit ici, à savoir que la perception d’une corrida est aussi éclectique que celle d’un film, un morceau de musique ou tout ce qu’on peut encore imaginer… Tous les goûts sont dans la nature, et c’est tant mieux. N’oublions pas non plus que l’amphithéâtre romain est quelque part le monument qui a vu passer le plus d’experts es tauromachie et de directeurs de conscience au monde ! Ceux qui ont la science infuse et qui détiennent des vérités, jusqu’à les asséner aux autres…

Pour ma part, la seule chose que je ne supporte pas, c’est qu’on vienne me gâcher mon plaisir et avec cette encerrona, j’ai plutôt vécu quelque chose parfois d’inattendu, de surprenant, à la limite d’émouvant. Et ça, je ne sais pas vous, mais moi, je n’ai aucune envie qu’on vienne me l’enlever quand je bois ma bière à la sortie ! Non, mais…