« J’ai mis mon âme à nu pour en finir avec mes peurs »…

Ainsi s’exprime Joselito dans un livre qui vient de paraître : « Joselito, el verdadero» (Le vrai Joselito) , dans lequel il retrace les différentes époques de sa vie. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que derrière les paillettes d’un torero à succès, Joselito n’avait pas vécu depuis sa naissance sur un chemin de roses. Ou alors, avec toutes les épines qui vont avec !



De confidences en confidences, José Miguel Arroyo retrace son enfance où il a été rapidement livré à lui-même, à deux doigts de verser dans la délinquance pour survivre, entre vols et système D, mais comme il le confie, « alors qu’une fois partagés nos butins, quand mes copains allaient acheter de la drogue et de l’alcool, moi j’achetais une ayuda…  » !

Dans ce qu’on peut considérer comme ses mémoires, Joselito rappelle son enfance « pas comme les autres », puis son passage à l’école taurine de Madrid qui a été comme un détonateur, un nouveau départ, et son adoption par une famille qui lui a ouvert d’autres horizons , celle de son futur mentor Enrique Martín Arranz.

Se décrivant comme rebelle, antéclérical et républicain - au point de poser les banderilles aux couleurs du drapeau républicain -, José Miguel n’a qu’un seul but, délivrer un message d’espoir vers tous ceux qui luttent pour devenir ce qu’ils rêvent d’être.



Truffé d’anecdotes, ce livre nous révèle un Joselito qui en a bavé plus que la moyenne, confiant qu’il s’en est sorti grâce aux valeurs du toreo, avec en point de mire, à ses debuts, la réussite du Yiyo qui l’a beaucoup motivé.

Admirateur d’Antonio Ordóñez et Curro Vázquez,  Joselito y va de quelques confidences sur ses préférences, avec en toile de fond ce passage de l’ombre à la lumière. Un libre marqué par les sentiments, le respect et l’humilité. L’apanage de ceux qui savent et se souviennent d’où ils sortent !

Du délinquant potentiel au figurón del toreo, une vraie leçon de vie…

“Joselito el verdadero”, 280 pages, 19,90 € - Editions Espasa Calpe