Le coup passa si près que le chapeau tomba…

Comme l’a fait remarquer José Antonio Martínez Uranga, il aurait été suicidaire de se passer de la télé. Pour l’empresa, mais aussi pour les toreros et même l’aficion en général. D’ailleurs, si on regarde ça de plus près, aucune discipline, dans quelque genre que ce soit, n’en fait l’économie. Le sport, le théâtre, la musique, le cinéma… toutes sont largement étalées sur le petit écran, au point même de dépendre en grande partie de lui.

Et pourtant, on a bien failli assister à un clash, jusqu’à aller à se demander si par voie de conséquence, il n’y aurait pas eu une sévère restriction en la matière. Tout est bien qui finit bien, donc, comme dans les meilleures comédies, mais l’hiver tumultueux imputable notamment aux prétentions du G10 avait fait craindre le pire. Et puisqu’il est question de chapeau, on peut tirer un grand coup de sombrero à ceux qui finalement ont pu délier les fils, à un moment inextricables, d’une telle situation.

Pour le reste, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le G10 a tendance à se faire tout petit. Il est clair que l’union de ces ténors a pris du plomb dans l’aile à la lecture des cartels des principales ferias, et ce n’est peut-être pas pour rien que Roberto Domínguez s’est empressé de déclarer à la presse que le Juli, son protégé, serait deux fois à Dax et Nîmes. En temps normal, il n’aurait pas eu besoin de se lancer dans de tels effets d’annonce, mais là, après quelques « impasses » de marque, il était certainement question de le faire se rappeler au bon souvenir de l’aficion. Et probablement d’autres empresas ! Histoire, je suppose, d’indiquer qu’il est sorti, ou qu’il veut sortir, de sa période de pénitence, qui est toujours accompagnée de celle de la réflexion. Il était temps…