Vendredi 29 Mars 2024
Castellón, Valencia, Gajan, Plaisance, Michelito...

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L’unique oreille pour Luis Bolívar dans un final décevant…

Ciel menaçant, deux tiers d’entrée environ. Les trois premiers toros de Miura et les trois suivants de Victorino Martín. Tous dans le type de la casa.

Si le public était sorti plutôt satisfait des deux premiers défis ganaderos, ce dernier rendez-vous, malgré quelques bons moments, s’est avéré plutôt indigeste, comme une corrida de « resaca »…

Les choses avaient pourtant bien commencé avec un premier Miura de 650 kilos qui d’emblée s’employa dans le capote de José Luis Moreno.  Aux piques, il partit de lui-même pour un premier assaut dont il sortit seul, puis en prit deux  autres, la dernière plus brève. Tercio de banderilles nullissime, ce qui sera hélas pratiquement notre lot en ce lundi de fiesta. J’ai suffisamment fait remarquer l’application des banderilleros les jours précédents pour signaler qu’aujourd’hui, on aurait dit qu’ils s’étaient donné le mot pour atteindre  la plus part du temps le médiocre, pour ne pas dire plus. Brindis du blond Moreno à l’assistance face à un adversaire noble, pastueño même, avec lequel le Cordouan allait exécuter une faena templée et allurée des deux côtés. Las, la rapière n’est pas sa spécialité et il perdit les trophées qui lui tendaient les bras. Saluts.

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Avec son Victorino de 519 kilos, Moreno ne put réussir le desquite, son opposant, médiocre au cheval, finit par s’arrêter avant de commencer. Autant essayer de tirer du sang d’une pierre, c’est ce qu’entreprit pourtant José Luis sans y parvenir, sauf sur quelques instantanés. Il s’en débarrassa d’une entière caída après deux pinchazos. Sifflets pour le « mármol » et silence pour un diestro visiblement déçu, mais qui pourtant n’avait rien à se reprocher, compte tenu de la piètre adversité.

Luis Bolívar eut d’abord en partage un Miura de 621 kilos, un cárdeno qui sortit sans sa devise… Après trois rencontres pour le moins brouillonnes, il en fit voir de toutes les couleurs aux banderilleros puis rechigna à foncer dans la muleta du Colombien qui fit son possible pour lui voler les quelques passes qu’il avait dans le ventre. Entière tendida, trois descabellos, silence.

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Les choses allaient s’arranger pour lui avec la sortie du quinto, un Victorino de 518 kilos qui prit trois piques cuidées avant de faire preuve d’une belle noblesse au dernier tercio. Bolívar commença par plusieurs séries de redondos, se déchaussa puis aligna d’autres séquences sur une cadence soutenue. Pinchazo en se jetant puis entière pour l’unique oreille de cette tarde.

Le diestro local Paco Ramos fut moins heureux au sorteo car si ses deux compañeros eurent un toro sur deux, lui n’en a pas touché un seul qui aurait pu lui permettre de se mettre en évidence devant un public tout acquis à sa cause. Avec son Miura de 582 kilos, il fut l’auteur d’une bonne entame au capote avant de se faire surprendre et accrocher, heureusement sans mal. Placé progressivement plus loin à trois reprises, le Miura répondit avec bravoure. La suite  fut plus aléatoire car son opposant se mit alors à aligner de mauvaises manières qui firent douter Ramos, certes volontaire et accrocheur, parvenant à chiper quelques muletazos méritoires, mais sans pouvoir pour autant lier, en terminant par une épée tombée. Saluts.

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Avec le Victorino de 546 kilos fermant le ban, qui prit trois piques en poussant sur les deux premières, Ramos connut de nouveau des difficultés à pouvoir enchaîner, l’animal rechignant à foncer en brave. Faena davantage de tanteo que vraiment accomplie. Echec aux aciers et silence.

Le prix au meilleur toro de cette course est allé à « Redondito », le Miura sorti en première position.

Celui au meilleur picador a été attribué à Manuel Montiel qui a piqué le troisième Miura pour Ramos.

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Enfin, sur l’ensemble des trois défis, le prix de la meilleure ganadería est allé à celle de Cuadri.

VALENCIA

Le cycle des Fallas s’est terminé par le triomphe de Jesús Manuel « El Cid » qui a coupé une oreille à chacun de ses adversaires de Capea, tombant sur le meilleur lot d’un ensemble disparate, se faisant notamment remarquer par ses brillantes séquences gauchères.

Enrique Ponce a coupé une oreille à son second – silence au premier – et Daniel Luque a écouté une ovation à son premier. Plus de trois quarts, vent gênant

En matinée, devant trois quarts d’entrée, la corrida de rejón s’est soldée par la sortie a hombros de Diego Ventura qui a coupé trois oreilles, les deux de son second et une du troisième à la place de Cartagena, blessé lors de son premier combat.

Victime d’une chute, Andy, qui décidément n’a pas de chance, a continué le combat et obtenu une oreille, tout comme Joao Moura à son second, la conclusion l’empêchant d’être récompensé à son premier après un trasteo enlevé qui lui valut une ovation.

Quant à Ventura, il passa par la grande porte en compagnie du mayoral de Bohórquez, la plupart des toros ayant donné un excellent jeu.

GAJAN

Plus que deux jours pour s’inscrire aux festivités de la soirée de Corrid’Art à Gajan (30) le samedi 24 mars. Tel : 06 22 54 39 25

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PLAISANCE

Fin d’hiver ou presque…

… Le monde du toro bravo commence à revivre !

Saint-Mont Vignoble en fête

Ne manquez pas le traditionnel week-end de fête des vins de Saint-Mont, tout le week-end prochain (23, 24 et 25 mars)

Découvrez le programme complet sur notre site.

Nous vous donnons rendez-vous pour une tienta dimanche 25 à 11H.

14 juillet à Plaisance du Gers… On le sait maintenant, ce sera un lot de la ganadería du LAGET, des frères Jalabert, qui sera lidié à Plaisance.

Pour plus de renseignements : www.vivement5heures.fr
(Communiqué de la Peña Taurine « Vivement 5 heures »)

MICHELITO

La dernière émission de « Tendido Cero » présente les novilleros Michelito et son copain Jesús Enrique Colombo…

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Autres sujets traités : les Fallas de Valencia et la Feria de Castellón, la ganadería de Carriquiri, l’œuvre du sculpteur David Vaamonde (que l’on a découvert à Arles lors des journées de Torería, et les trente ans d’alternative du Soro…

Pour voir l’émission, cliquez… ICI