Il n’est pas banal que deux villes aussi proches célèbrent leur feria en même temps…

Et pourtant, avec les hasards du calendrier, c’est bien ce qui se passe avec Valencia et Castellón, deux cités distantes d’une soixantaine de kilomètres seulement. Certainement un casse-tête pour les organisateurs, quoique… Si l’on considère ce qui s’est passé hier, avec un « no hay billetes » pour une corrida de surcroît télévisée dans la plaza de la calle Xátiva et une plaza de Castellón abondamment garnie pour le retour de Ponce, on se dit que la tauromachie a encore des fervents, contrairement à ce que certains laissent systématiquement sous-entendre.

Dans ce chassé-croisé entre les deux villes, il y a peut-être en fin de compte plus de complémentarité que de rivalité. A partir d’aujourd’hui, Castellón mise sur les toros, avec les trois « mano a mano » à venir, et Valencia jouer la carte Ponce avec au milieu une prometteuse corrida de Fuente Ymbro.

Des affiches qui ne devraient pas laisser les aficionados indifférents avec en outre, selon les goûts de chacun, de quoi être attirés vers les arènes. Car c’est bien aussi cette diversité et ces contrastes qui font le charme de la corrida, non ?