Dimanche 05 Mai 2024
Chiffres
Vendredi, 27 Janvier 2012

A la force de tirer sur la corde, il arrive qu’elle finisse par rompre…

Et comme prévu, les réactions s’accumulent, suite à la publication des cartels des Fallas. Avec au-devant de la scène contestataire, les apoderados « indépendants », à savoir ceux qui ne sont pas directement impliqués dans la gestion d’arènes, et dont les protégés sont passés à la trappe…

Leurs déclarations partent un peu dans tous les sens, visant notamment des personnes « de l’ombre » qui auraient fait les cartels pour Casas, ce qui reste à prouver, avec qui visiblement ils ne veulent pas se fâcher… Mais franchement, sans aller jusqu’à prétendre qu’ils se contredisent, ils vont avoir du mal, si chacun campe sur ses positions, à faire maintenant passer la couleuvre aux suivants, à commencer par l’empresa de Séville où d’autre discussions tendues les attendent.

On sera là pour tout voir, bien sûr, mais il faut dire qu’on s’y perd un peu dans cette partie de poker menteur où il faut lire entre les lignes pour décrypter les messages. La raison en est simple, les discours sont une chose, mais à part d’aller fouiner dans les officines, on manque d’éléments précis dans la mesure où les principaux protagonistes de ces conflits plus ou moins larvés évitent scrupuleusement de parler chiffres. Une grande nébuleuse qui  a toujours été le propre du monde des toros, ce qui est d’autant plus regrettable que si un jour ils étaient mis sur la table, on aurait une idée plus exacte de qui a tort et qui a raison, ainsi que du bien fondé ou non de  certaines surenchères et exigences…

Un paradoxe d’autant plus grand que c’est bien le seul domaine où l’on procède de la sorte, à une époque où tout le monde connait le salaire d’un directeur de banque ou de grosse société, d’un footballeur, d’un député et même du Président de la République !!!