Les empresas des arènes de première catégorie de France se sont réunis à Madrid…

A l’issue de cette réunion, les directeurs d’arènes ont publié le communiqué suivant :

« La conjoncture et la situation économique actuelles nous oblige, entre autres décisions, à maintenir la réduction d’honoraires de certains toreros, comme le prix des toros de certaines ganaderías, respectant ainsi l’accord réalisé à Bayonne le 22 octobre dernier, à l’initiative des maires de l’Union des Villes Taurines, avec l’appui et le consentement des empresas des arènes françaises de 1ère catégorie. »

Après leur précédent communiqué d’octobre, la réaction des toreros du G machin chose ne s’était pas fait attendre. Qu’en sera-t-il ce coup-ci ? Car si nos principaux directeurs d’arènes ont décidé d’en remettre une louche, qui plus est symboliquement à Madrid, il doit bien y avoir comme un sentiment que certaines certitudes sont ébranlées et qu’à force d’exigences, quelques ténors du barreau  ne sont plus très loin du retour de manivelle !

Dans le même domaine, l’affaire de la télé ne semble guère évoluer, et avec la première réunion entre Simon Casas et la société "All Sports Medias", on devrait en savoir un peu plus. Mais il est clair que là aussi, les divergences d’idées et de stratégies risquent de ne pas favoriser un  terrain d’entente… Va-t-on vers un système à deux niveaux, celui de Canal + et l’autre des chaînes nationales, avec d’un côté des corridas sans la plupart des figuras et de l’autre des corridas isolées avec les principales vedettes ? La réaction de l'ANOET, qui a publié un communiqué avec demande de moratoire, est d'ailleurs bien significative du malaise actuel...

Quelques inconnues d’une équation dont dépendra certainement la configuration de la temporada qui s’annonce dans les principales arènes, ce qui rend les choses terriblement incertaines, certes, mais aussi, quelque part, porteuses d’une nouvelle donne susceptible de remettre certaines choses à leur vraie place. En tenant compte de la conjoncture…