| PATRICE |
| Vendredi, 23 Février 2024 | |||
 Ni infectieux, ni mycosique… (1)
C’était une petite démangeaison sur la partie haute de mon avant-bras gauche.
Un truc qui n’avait pas vraiment de consistance.
Un truc sans trop d’âme.
Sans réelle signification.
Un truc certes un peu inopportun.
Mais sans histoire.
Un truc qu’on ne prend pas vraiment en considération.
Un extraño épidermique.
Un desecho de lésion.
Une affection sin categoría.
Une pathologie sans cartel.
Que je regardais de temps en temps d’un œil distrait.
Comme une faena sans intérêt.
Une sorte de Fulano cutanée.
Un truc qui ne mangeait pas de pain.
Mais qui m’indisposait.
Un truc qui n’était pas gênant.
Mais qui m’obligeait à me gratter.
Ce qui socialement n’était pas vraiment interdit.
Mais qui suscitait des questions.
Et engendrait des commentaires.
Crónicas de pseudo sachants.
Recuerdos de enfermedades de espejo ayant commencé ainsi.
Dvisión de opiniones sur la pharmacopée idoine.
Sugerencias au sujet de la cura appropriée.
Direcciones de médicos especialista. »
Charlas insipides de afirmación.
Reseñas catégoriques d’arrière salle de Café du Commerce.
Mais le truc n’en finissait pas de durer.
Apparaissait.
Disparaissait.
Se rappelait à mon souvenir.
Prenait ses aises.
Ne respectait pas mon intégrité physique.
En un mot, día y noche, il devenait inconvenant.
Suelto.
A su aire.
Allant et venant.
Des tablas du biceps.
Al medio du coude.
Sa mansedumbre d’apparition-disparition.
Me dépistait.
Le mal ne nécessitant pas la consultation du disciple d’Esculape.
J’optais pour celle du potard.
Conscient que pour le diagnostic y con todo mi respeto, le second est au premier.
Ce que le bretzel est à la fougasse.
Ce qu’était Monsieur Homais à Charles Bovary et Monsieur Florant à Monsieur Purgon.
Et que dans le toreo y con todo mi respeto.
Ce qu’est Fulano à Mengano.
A suivre…
Patrice Quiot
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