Dimanche 28 Avril 2024
BOUILLARGUES
bou07pk
 
La palme au novillo de Roland Durand et au novillero Pedro Andrés…
 
Temps en mode été indien, trois quarts d’arène environ. 
 
Présidente : Mme Christine Baniuls, assesseurs Mrs Perbost et Rouan.
 
En fin de paseo, une minute de silence a rendu hommage aux professionnels et aficionados qui sont décédés pendant l’année, suivie d’une vibrante Marseillaise.
 
Six novillos de différentes ganaderías françaises, avec par ordre de sortie Hubert Yonnet, François André, Tardieu frères, Blohorn, Roland Durand et Colombeau.
 
El Quitos : applaudissements et saluts.
Pedro Andrés : vuelta aux deux.
Andoni Verdejo : silence aux deux.
 
quitos07k
 
El Quitos a débuté avec un Yonnet qui est passé rapidement dans le callejón. Plus tard, le franco-mexicain a commencé sa faena avec suavité, mais progressivement, le pupille de La Belugue accusa une faiblesse qui eut pour conséquence de le voir jouer la défensive. Placé sous la menace, César finit par se faire accrocher, accusant un coup de corne dans le mollet droit qui le contraignit d’en finir par entière au second envoi avant de passer à l’infirmerie. Il en ressortira après avoir été soigné par le corps médical qui lui conseilla de ne pas reprendre, mais il a tenu à retourner en piste pour combattre son Blohorn en boitillant. Faena brindée à M. Marcos, directeur de la société Océane, qui après quelques échanges correctement menés, ira en déclinant, tout comme les forces du novillero, la conclusion s’avérant délicate avec le verdugo. 
 
elquit07padre
Les anciens le reconnaitront sûrement… Un saludo, Roberto !!!
 
Avec la permission de la présidente, César quittera ensuite l’arène pour être conduit à l’Hôpital de Nîmes afin de subir un examen plus complet. La corne a touché le mollet droit sur plusieurs centimètres. On lui souhaite une prompte récupération…
 
pa07k
 
Pedro Andrés revenait après un premier engagement ici même la saison passée où il avait laissé une bonne impression, ceci expliquant cela. L’élève de l’école taurine de Salamanca débuta avec un François André bien dans le type, mobile, avec lequel il s’engagea dans une faena, brindée à l’assistance, allurée dans son entame. Par la suite, Pedro eut tendance à tirer des lignes, restant le plus souvent marginal, même si à l’évidence il sait composer la figure. Pinchazo. Avec le quinto, de Roland Durand, Pedro excella au capote puis se confia davantage qu’au tour précédent, réalisant plusieurs séries méritoires au son de Nerva face à un bicho qui avait du répondant, l’affaire étant conclue par une épée tombée au second coup qui le priva de trophée. 
 
av07k
 
Andoni Verdejo a d’abord été opposé à un exemplaire des frères Tardieu qui ne l’a guère aidé par manque de forces. Brindé au public, son trasteo ne pouvait conquérir les gradins, le protégé de Richard Milian se voyant contraint d’abréger, ce qu’il fit à la peine avec le descabello. Avec l’ultime, un castaño de Francis et Emma Colombeau, Andoni s’est employé à soigner le geste, mais l’on sait que les oreilles se gagnent aussi - et surtout - avec les aciers. Et là, après une demie, le descabello a encore fini de le trahir…
 
Prix au meilleur novillo : « Algar », de Roland Durand.
 
Prix au meilleur novillero : Pedro Andrés.