| PATRICE |
| Vendredi, 06 Octobre 2023 | |||
 Anniversaire en forme de seul contre six… (1)
Soixante-quatorze années.
Presque trois quarts de siècle.
27010.
Jours.
Más.
O menos.
C’est.
Mon âge.
Aussi, un peu.
Comme.
A la fin de la faena.
Du dernier.
D’un seul.
Contre six.
On peut difficilement faire l’économie.
D’un début de bilan.
En.
Se rappelant.
Chacun des toros.
De l’encierro du jour.
Dans.
Le même esprit.
Je ne peux
Oublier.
Comment.
Fut.
Le trasteo de la lidia.
De ma vie.
«Primavera» s’appelait
Mon premier.
A deux doigts d’être.
Rechazado por cojera.
Et renvoyé.
Au matadero de la différence.
De bandera, il était.
Dans les capotazos légers.
Donnés au centre.
De mes vingt ans.
Dans le muleteo juvénile.
De mes derechazos en cheveux longs.
Et de mes naturelles.
En pattes d’eph.
Toreo de fête.
En descendant le Victor Hugo.
Toreo d’insouciance.
Des «Portes de la Camargue» à «La Chu».
Futile.
Et désordonné.
Je péguai des passes.
Plus que je toréai.
J’allai suelto.
Relajado.
Toréant le vent.
Et les étoiles.
Et après une faena.
Qui dura à peine.
Le temps.
D’un baiser de plage.
Et dans laquelle j’avais essayé.
De me défaire du convenu.
Je me rappelai.
Avoir tué «Primavera»
D’une entière.
Hors la loi.
Sous les lazzis.
Des caciques de l’intransigeance.
Et les bravos.
Des filles en jupe plissée.
En narguant.
Le défaut de générosité du palco.
Du dédain.
D’un coup de menton.
(A suivre)
Patrice Quiot (qui a retrouvé son ordi enfin réparé !!!)
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