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Mardi, 12 Septembre 2023
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Familles taurines : De 1844 à 2023, la saga des Bienvenida… (2)
 
RAFAEL MEJÍAS Jiménez : (1917-1933)
 
Le troisième fils du «Papa Negro ».
 
Il naît à Séville le 31-08-1917 au 21 de la calle Trajano.
 
 
« Se enroló siendo un chavalín con sus hermanos y su debut -de rosa y oro vestía- cabe fijarlo el día 1 de enero de 1929 en la plaza "El Toreo de México" alternando con Manolo y Pepe y con ganado de Atenco. La crítica se mostró favorable por unanimidad. De México pasan a Guatemala debutando en la plaza «La Reforma» de la capital el día 20 de enero, matando dos becerros de San Mateo, de México, saliendo en hombros con sus hermanos. Vuelve a triunfar el 3 de febrero saliendo nuevamente en hombros. La juvenil cuadrilla se traslada a Perú y el 21 de marzo de este 1929 Rafaelito Bienvenida debuta en Lima en el beneficio a Manolo y Pepe, estoqueando dos becerros del señor Leguía Swayne, obsequio del ganadero. La plaza se llenó por completo, asistiendo el Presidente de la República don Augusto B. Leguía."
 
La prensa limeña elogia y destaca en jugosos titulares la presentación de este Bienvenida. «Debut de Rafaelito, el torero más joven del mundo... »
 
 
Instable malgré ces bons auspices, il se retira de la profession pour assister son père dans l’administration du patrimoine familial.
 
Il meurt assassiné de deux balles de revolver, l’une dans l’oreille gauche, l’autre dans la poitrine, le 17 mars 1933 à l’âge de 16 ans par l’administrateur de son père, un certain Antonio Fernández Gallego lequel se fit justice dans la foulée.
 
Ses restes reposent dans le Panthéon familial de la Sacramental de Santa María de Madrid.
 
«ANTONIO BIENVENIDA» (Antonio Mejías Jiménez) : (1922-1975)
 
Quatrième fils du «Papa Negro ».
 
Il naît à Caracas (Venezuela) le 25-6-1922, mais est baptisé à Séville.
 
Il reste le plus illustre de la dynastie.
 
Il prend l’alternative à Las Ventas le 4-9-1942 dans un mano a mano avec son frère « Pepote » et le toro “Rosquero” de Miura,
 
En activité pendant de nombreuses années, il fut très châtié par les toros et connut de très graves cornadas « que le tuvieron al borde de la muerte, como la del vientre en Barcelona el 26-7-1942 con salida del paquete intestinal y otra con la yugular al descubierto, en Madrid ».
 
Il demeure parmi les plus grands de l’histoire de la tauromachie.
 
« Ha sido el torero que mas veces ha toreado en Las Ventas de Madrid y el tercero en Puertas Grandes, saliendo 11 veces por la misma.
 
Dió 26 alternativas. Toreó 829 corridas. Toreó durante 29 años. Con los que mas toreó fue con: Luis Miguel Dominguín que lo hizo 73 tardes ; con Antonio Ordóñez lo hizo 55 ; con su hermano Pepe en 29 ocasiones y con Manolete en 15. 
 
Hizo 106 paseíllos en la plaza de Las Ventas (5 de ellas de novillero). 
 
Tiene un monumento en la explanada de la plaza de toros de Las Ventas. »
 
 
Il fait sa despedida le 5-10-1974 à Vista Alegre.
 
Un an après, jour pour jour, au cours d’une tienta à El Escorial (province de Madrid) dans la ganadería de Doña Amelia Pérez-Tabernero, il est renversé par la vache « Conocida », qui lui cause des lésions irréversibles aux vertèbres cervicales.
 
Il meurt à Madrid le 7 octobre 1975.
 
Il est inhumé dans le  Panthéon familial  de la Sacramental de Santa María de Madrid.
 
 
«ÁNGEL LUIS BIENVENIDA» (Ángel Luis Mejías Jiménez) : (1924-2007)
 
Cinquième fils du « Papa Negro »
 
Il naît à Séville, le 2 août 1924.
 
Il commence à toréer le 27 août 1939 à Cuenca avec « Angelete ». Se présente à Madrid le 25 juillet 1943 avec José Parejo et Pepe Domingun.
 
Alternative le 11 mai 1944 à Madrid des mains de son frère Pepe Bienvenida. Ne supportant pas les contraintes imposées par la profession, il se retire des ruedos en 1951 pour se lancer dans les affaires du mundillo ; il apodère son frère Antonio et Antonio Ordóñez.
 
Torero artiste, il admirait Manolete
 
Selon François Zumbiehl, Ángel Luis Bienvenida était, aux dires de ceux qui l'ont vu :
 
« Le plus artiste, le plus imprévisible, en un mot le plus sévillan des Bienvenida, tout en maîtrisant parfaitement la technique. »
 
Ángel Luis Bienvenida avouait qu'il avait toujours vécu la corrida comme un divertissement, un moment où il prenait du plaisir. Mais il supportait mal les mauvais moments. Selon lui, la satisfaction du torero est un mélange de peur, d'anxiété et d'envie de dominer le toro.
 
De son père, le  «Papa Negro»  il disait :
 
« J'insiste sur la générosité de mon père. Si un taureau l'a laissé boiteux, c'est à cause de sa générosité, de son obstination à faire les choses avec un total engagement. »
 
Il décède à Madrid le 4-2-2007 et est inhumé dans le Panthéon familial  de la Sacramental de Santa María de Madrid.
 
 
JUANITO BIENVENIDA» (Juan Mejías Jiménez) : (1928-1999)
 
Le cadet des fils du « Papa Negro. »
 
Il naît au 33 de la rue Marqués de Paradas de Séville le 31-7-1928 et est baptisé à l’église de La Magdalena.
 
« Tuvo un gran arranque en Barcelona como novillero, pero repetidas cornadas consecutivas y la mala suerte en Madrid le impidieron llegar mas alto. »
 
Il fracasse à Madrid le 9 juin 1951 devant un encierro de Guardiola et se retire provisoirement des ruedos,  mais « el ambiente taurino que respiraba en su entorno le animó a volver a los ruedos en 1953. »
 
Prend l’alternative à Barcelone le 24-4-1955, César Girón de parrain et y Pedrés de témoin, avec le toro «Chorlito» de Sepúlveda de Yeltes.
 
Il confirme à La Ventas le 26-9-1956 Alfonso Merino de parrain et J.Mª Recondo de témoin avec le toro «Bandolero» de Flores Albarrán.
 
Très châtié par les toros, « En 1958, en la localidad pacense de Almendralejo, con un morlaco de la legendaria y terrorífica ganadería de Miura, que le causó en el pie derecho unas heridas de las que no logró reponerse satisfactoriamente, a pesar de las tres intervenciones quirúrgicas que le fueron practicadas varios años después (1963, 1965 y 1967) », il se retire en 1963 et se consacre à l’apoderamiento.
 
Il meurt d’une leucémie à Navalagamella (sierra de Madrid) le 30-5-1999 et est inhumé dans le  Panthéon familial  de la Sacramental de Santa María de Madrid.
 
 
«MIGUEL BIENVENIDA» (Miguel Mejías Álvarez-Buylla : (1962)
 
 
Fils d’Ángel Luis.
 
Il naît à Madrid le 3-7-1962 ; baptisé à l’église madrilène du Pilar.
 
Début en public le 8 octobre 1977 à Cubillos de Santa Marta (Valladolid) à l’occasion d’un festival.
 
 
« No torea en público en 1978 y lo hace solamente una vez en 1979, el día 8 de julio en Brihuega (Guadalajara) con Victorino Martín, hijo del celebrado ganadero de Galapagar. 
 
Debutó con caballos en Valdepeñas el 11-5-1985. La muerte de su tío Antonio Bienvenida le afectó mucho para seguir motivado en su carrera, ya que presenció la cogida en directo porque estaba tentandó con él. »
 
En 1986 à l’issue de sa dixième novillada à Valencia « y de forma imprevisible pone punto y final a su profesión de torero».
 
Il travaille aujourd’hui à la Banco Exterior de España.
 
 
GONZALO BIENVENIDA : (1996)
 
Petit fils d’Antonio.
 
Débute en public à Miraflores de la Sierra (Madrid) le 13-7-2013.
 
Se retire très vite de la profession.
 
Aujourd’hui critique taurin de « El Mundo ».
 
 
 Sources : « Blanco y Oro » / WorldCom Press/ 01/2010
 
 
PAUSE POUR FERIA DES VENDANGES.
 
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