Mercredi 08 Mai 2024
PATRICE
Lundi, 11 Septembre 2023
bienvenida11pk
Familles taurines : De 1844 à 2023, la saga des Bienvenida… (1)
MANUEL BIENVENIDA» (Manuel Mejías Luján): (1844 – 1908)
Le fondateur de la dynastie.
Il naît à Bienvenida (Badajoz) le 23-7-1844 au nº 15 de la calle del Cuerno.
Marié, il eut cinq enfants : Teresa, José, Luisa, Manuel et un autre Manuel.
Le premier des niños Manuel mourut de façon inattendue.
«El Papa Negro», son frère, raconte :
«Tuve un hermano mayor que yo, llamado también Manuel. Y, lo que son las cosas, siendo niño vió unas cabras venir por una calle de Sevilla, sacó el pañuelo para torear a una de ellas que le dió un topetazo y lo derribó con la mala fortuna que el chico dió con la cabeza en el bordillo de la acera y se fracturó la base del cráneo. Allí murió».
Occasionnellement novillero, le premier des Bienvenida fut essentiellement banderillero.
« Perteneció a las mejores cuadrillas de la época, como las de: A.C. El Gordito, José Machío, Bocanegra, Mazzantini y otros. Fue un excelente profesional. Ágil y fino con el capote de brega y muy notable banderillero. »
Il reste dans l’histoire pour avoir banderillé le premier toro lidié dans l’arène madrilène de la carretera de Aragón
Il meurt à Séville au n° 40 de la Calle Albareda le 21-3-1908.
JOSÉ MEJÍAS RAPELA: (1880 – 1959)
Premier fils du fondateur.
Il naît à Bienvenida le 1-4-1880 dans la maison où est né son père.
Ses parents afincados à Séville voulaient faire de lui un ecclésiastique ; il rentre au séminaire, mais influencé par la profession de son père, la vocation l’oriente vers les toros.
Novillero assez médiocre, il entre comme banderillero dans la cuadrilla de son frère.
Après la despedida de ce dernier, il torée jusqu’en 1922 avant d’accompagner ses neveux comme homme de confiance.
« Quizá por no haber alcanzado la categoría de matador de toros, no usó el apodo «Bienvenida. »
Il meurt d’un cancer à Séville le 21-12-1959.
«MANUEL BIENVENIDA» o «PAPA NEGRO» (Manuel Mejías Rapela) (1884 – 1964)
Second fils du fondateur.
Selon le «Cossío», il naît à Bienvenida, le 12/02/1884.
A l'âge de sept ans, il déménage avec ses parents calle de la Mar dans le barrio de la Carretería de Séville.
À neuf ans, en 1893, alors qu'il assiste avec son père à un encierro au «Cortijo de Cuarto», où paissaient les toros de Miura, il se met  devant un toro qui s’était abîmé une patte.
« Fue el asombro de todos y su padre comprendió que su camino era la profesión taurina. »
Il intègre «una cuadrilla juvenil » qui comprend son frère Rafael et se produit à Lisbonne le 19 août 1893.
Le succès du garçon est tel que l’éleveur portugais José Pereira Palha se plaint auprès du gouverneur de la concurrence que fait le nino aux spectacles taurins organisés à la Plaza de Campo Pequenho, inaugurée deux ans auparavant.
Cossío raconte que sa consécration définitive eut lieu lors d'un festejo à Cruz Quebrada. «Al negarse a actuar un rejoneador portugués, base del festejo, y estando al borde del altercado, sale a torear el niño «Bienvenida», que calma los ánimos del público. » Au retour de son père d'Amérique, il décide de créer son propre spectacle dans lequel les figuras sont Revertito et Bienvenida padre.
« Donde actúan son éxitos seguro, y así se presenta en Madrid alternando con Regaterito y Mazzantinito. »
Il prend l'alternative à Saragosse le 14/10/1905 des mains d’Algabeño et Lagartijo Chico avec le toro «Lindo» de Benjumea.
Il confirme à Madrid le 14/03/1906 avec Algabeño et le toro “Javato” de Miura, lors d'une corrida célébrée en l'honneur des rois du Portugal.
Le 10 juillet 1910, il décide de combattre à Madrid six toros du comte de Trespalacios.
« Al ejecutar uno de los pases que él trajo al repertorio de la fiesta, pues fue un creador, fue empitonado por el muslo izquierdo por el tercer toro de nombre «Viajero», infiriéndole la cornada en el mismo sitio que dos años antes había recibido otra, por lo que los destrozos que le causó en la pierna, además de la rotura de la femoral, fueron gravísimos. »
Toute sa vie, il conservera les séquelles de la cornada.
L'une de ses dernières corridas fut celle du 22 avril 1917, dans les arènes de Madrid quand «Cocinero» de la ganadería de Benjumea tua Florentino Ballesteros. C’est Manuel, chef de lidia et compartiendo cartel avec «Joselito», qui tua «Cocinero».On le surnommait «Le Pape noir ».
« Este calificativo se lo atribuyó el crítico de la época, «Don Modesto», que había denominado a Bombita «Papá de la tauromaquia», pero al obtener a la semana siguiente un triunfo clamoroso y para concederle los mismos honores que a Bombita le llamó «Papa Negro», que significaba, segundo en la jerarquía. »
Torero puissant avec un toreo solide, classique, sérieux et très inventif, Il toréa avec Bombita, Vicente Pastor, El Gallo…
Son idole était Guerrita. 
Marié à Séville avec Carmen Jiménez Álvarez, de Sanlúcar de Barrameda, ils eurent huit enfants : Manuel, José, Antonio (décédé à cinq mois), Rafael, un autre Antonio, Ángel Luis, Carmen Pilar et Juan.
Six d’entre eux : Manolo, Pepe, Antonio, Angel Luis, Juan et Rafael furent toreros.
Il meurt à Madrid, où il vivait depuis des années, le 10/4/1964 au 3 rue General Mola, à onze heures moins dix.
bienvenida11k
 
«MANOLO BIENVENIDA» (Manuel Mejías Jiménez) : (1912-1938)
Le premier fils du «Papa Negro».
Il naît à Dos Hermanas (Séville) le 23-11-1912.
« Fue un torero impresionante, largo y exquisito, pero que desgraciadamente murió muy joven»
Il prend l’alternative à Saragosse le 30-6-1929 ; parrain Antonio Márquez, témoin. «Lagartito» avec le toro «Mahometano» d’Antonio Flores, auquel il coupe les deux oreilles et la queue.
Confirmation le 12-10-1929 en un mano a mano avec Marcial Lalanda, avec le toro «Huerfanito» d’Alipio Pérez-Tabernero.
« Sus mejores temporadas fueron la de 1930 en la que toreó 73 corridas quedando 2º del escalafón tras Marcial Lalanda y la de 1935 en la que toreó 65 corridas quedando primero del escalafón. 
Salió 4 veces por la Puerta Grande de Madrid: dos en 1935 y otras dos en 1936, cortando varias orejas y rabos. »
Il meurt à San Sébastien  « a las 5 de la mañana del 31-8-1938, debido a unos quistes malignos, en el Sanatorio de San Ignacio. »
Il avait vingt-six ans.
Enterré au cimetière San Fernando de Séville, ses restes sont transférés au panthéon familial de la Sacramental de Santa María de Madrid en 1966.  
«PEPE BIENVENIDA» ó «PEPOTE» (José Mejías Jiménez) : (1914-1968)
Le second fils du «Papa Negro ».
Il naît à Madrid le 7-1-1914 et prend l’alternative le 4-71-1931 ; parrain Nicanor Villalta, témoin son frère Manolo ; toro «Majoleto» de Montalvo.
On dit qu’il fut le meilleur banderillero de tous les temps.
 
« Los públicos enardecían con sus pares de banderillas de poder a poder. Torero fenomenal, con muchísima técnica, muchos conocimientos e inteligencia. Apenas tuvo percances. » 
Tout pour devenir la figura qu’il ne fut pas.
« Se le reconoce como el torero mas completo de la época. Si no se hizo el amo de la torería fue por su abulía en los ruedos. En la llamada «Corrida de la Victoria» en Las Ventas de Madrid el 24-5-1939 cortó dos orejas y rabo. »
Il fait sa despedida à Úbeda(Jaén) le 2-10-1957.
En 1968, il part au Pérou toréer le 3 mars le festival de Pancho Fierro à Acho.
« En segundo lugar salió el toro «Ibérico» de El Pinar, y Pepe Bienvenida toréo bien con el capote y bordó unas chicuelinas. Clavó un gran par de banderillas. La ovación fue grande y se le advirtió una gran palidez y que las fuerzas le abandonaban al entrar a matar. Dió la vuelta al ruedo. En la enfermería le diagnosticaron después, síndrome anginoso con probable oclusión coronaria aguda con signo de schock. Grave »
Admis à la clinique de la Maison de Santé, il décède d’une crise cardiaque juste avant le début de l'opération. Il était 9h50 du soir.
A suivre…